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Le royaume perdu et les 4 nations
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Le monde

Vous trouverez ici l’histoire des nations. Bien que la lecture ne soit pas obligatoire pour la création de votre compte, elle reste cependant essentielle afin d’intégrer au mieux votre personnage dans une nation ou dans le contexte du forum.

Vous trouverez aussi la carte du forum vous permettant de vous y retrouver sur le forum.

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Carte du monde

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Lost Kingdom est une création originale (bien qu’inspirée par plusieurs sources) du staff. Mais afin de mieux que vous visualisiez l’univers, votre staff d’amour vous a préparé une map (bien qu’un peu grossière) qui vous aidera à visualiser le monde dans sa globalité.

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Histoire

Les dieux créèrent le monde, paraît-il, et ainsi le peuplèrent-ils de mortels. Plutôt que de n’en créer qu’un genre, ils en firent une multitude, et ceux ci se regroupèrent souvent entre eux, dans leurs communautés propres, dans les régions où leurs patrons leur avaient donné la meilleure chance de survivre. Cette période quasi préhistorique dura longtemps et fut le théâtre de plus d’un épique que les bardes content encore, et vit la naissance de plus d’un héros dont certains ne subsistent dans la mémoire que du seul mythique qui fut son compagnon de son vivant, persistant encore aujourd’hui, mais caché.

Le monde bouge, les peuples aussi. Les hommes, qui n’avaient ni la longévité des vampires, ni la puissance magique des élémentaires, eurent l’avantage de s’implanter sur une péninsule, riche de ressources, où ils purent prospérer. Bien entendu, cela ne put que créer des discordes, car tout le monde jalousait ces terres où l’herbe avait l’air bien plus verte que chez soi. C’est donc avec une rapidité extraordinaire que, de toutes parts, les communautés humaines se firent assaillir. Loin de les briser, cela rapprocha des communautés qui ne se battaient déjà que peu et, peut être pire que cela, les fit découvrir qu’ils n’avaient peut être pas besoin d’une grande puissance et d’une grande longévité pour survivre, car leurs terres les leur offrait. D’étranges cristaux qui leurs permettaient de repousser l’envahisseur, mais à un prix toujours élevé…

Ces conflits durèrent longtemps, jusqu’à ce qu’un homme sage et ambitieux ne s’élève parmi les siens et profère ces mots : « Il est égoïste de se battre pour tenir hors de portée de toutes ces richesses ceux qui en ont besoin. Frères, ennemis d’aujourd’hui, rassemblons nous et sous la même bannière construisons un avenir. Bienvenue à ceux qui viennent en paix, mort à ceux qui souhaiteraient, à leur tour, profiter seul de nos ressources ». Sans le savoir, il venait sans doute de prononcer ce qui serait la politique du royaume à venir pour les siècles qui suivraient… Fhaedren ! Cet homme, l’instigateur de tout ceci, était nommé Ephraïm. Il n’était peut être qu’un simple humain, et donc ni plus fort ni plus agile que les autres, mais il possédait un charisme et une intelligence sans précédent qui lui donnaient une emprise sur les siens qu’on n’avait jamais vue auparavant.

Ce faisant, il put réunir tous les Hommes sous son drapeau et une fois ceci fait, fut légitime pour accueillir les nouveaux venus d’autres contrées. Nombreux furent les écueils, car les barbares de l’extérieur sont parfois bien moins dangereux que les traîtres insidieux qui auraient vite fait de glisser du poison dans votre vin. D’une patience infinie, malgré les revers, il n’en voulait à aucune race entière. D’une main, il balayait ceux qui ne respectaient pas ses lois ; de l’autre, il récompensait ses fidèles qui augmentaient en conséquence sa puissance. Cela était bon, et tous le virent.

Les jaloux tentèrent de détruire ce nouveau royaume, en vain. Les intéressés purent le rejoindre sans peine et contribuer à le construire. Une construction, bizarrement, supervisée par… Ephraïm lui même ! Bizarrement, car tout ceci ne s’est pas fait en une nuit, forcément ! Il fallut des années pour unir les Hommes, bien d’autres pour mater les menaces extérieures, encore d’autres pour que l’accueil des populations extérieures soit accepté par tous… Et pourtant ! Le monarque ne semblait pas fatiguer une seule seconde ! Il était toujours là, prêt au service, ce que personne ne pouvait comprendre… Il fut là pour conseiller les troupes lors des agressions des salamandres… Il était là pour rassurer la population pendant les attentats des elfes noirs… Il était là pour recruter un maximum pour la campagne contre les forêts elfiques… Toujours avec son esprit, avec ses connaissances, avec son expérience. Il faut dire qu’il avait été précurseur dans l’exploitation d’une des ressources principales du pays : les cristaux.

Longtemps avant les autres, il avait essayé de s’en servir à d’autres fins que la guerre. Il avait étudié leur puissance. Leurs capacités. Leurs effets. Mais il ne pouvait pas y parvenir seul… Il avait besoin d’autres esprits brillants et ce pays qu’il fondait était parfait pour ce projet ! La seule chose qu’il n’avait pas prévue, et c’était peut être déjà surprenant en soit qu’il ait résisté aussi longtemps, c’était les effets secondaires sur l’esprit des cristaux. Il avait une volonté de fer, on ne pouvait pas le lui retirer, mais… Tout le monde a ses limites. Pendant des siècles, il soutint sa santé avec la magie des cristaux, sans que quiconque ne puisse lui soutirer ses secrets. Les meilleurs académiciens, les plus grands chercheurs de la plus grande bibliothèque du royaume ne purent percer son secret à jour. Mais, année après année, Ephraïm changeait. Il se faisait distant. Froid. Calculateur. Il n’y a qu’à voir le coup de l’invasion chez les elfes : un savant calcul, qui coûta la vie à un grand nombre des siens, juste pour empêcher d’autres peuples de se détourner de SON royaume. Si les artisans elfiques trouvaient quoi que ce soit de neuf dans les cristaux, il voulait être le premier au courant et il n’avait pas hésité à sacrifier des centaines de vies pour être sûr que ces découvertes ne se feraient pas sans qu’il le sache. Car les cristaux, c’était la seule chose à laquelle il s’intéressait. Le pouvoir ? Il laissait ces choses civiles basses à ceux qui voulaient s’en arracher les morceaux, ses noblions qui croyaient avoir de l’influence. La richesse ? Simplement un moyen de subventionner les recherches. La justice ? Que lui importaient les bassesses des hommes, tant qu’elles ne se mettaient pas en travers de son chemin ? Il se fit de plus en plus absent, pour les masses, pour ses proches de l’époque, pour ses conseillers, pour ses fidèles… Pour les dieux.

Nul ne sait ce qui enclencha réellement la catastrophe. Avant cela, le royaume sombrait déjà dans le chaos. Ephraïm avait rassemblé ses meilleurs disciples, qu’il avait conservé de la même manière que lui sans toutefois leur révéler le secret de sa longévité, afin de les garder dociles, et décida de rassembler le plus de cristaux possible. Les mines furent surexploitées, ainsi que ceux qui y travaillaient. Les exemplaires les plus massifs, parfois possédés par des personnes privées, furent réquisitionnés, parfois de force, parfois volés, parfois avec compensation lorsque le Roi était bien luné, ce qui lui arrivait de plus en plus rarement. Les cristaux étaient à lui, rien qu’à lui. Au diable jusqu’à la recherche, il serait le seul propriétaire de toute la magie du monde.

Cette folie n’avait pas l’air de pouvoir s’arrêter. Des purges se mettaient en place, des factions se créaient à l’intérieur même du royaume, au bord de la guerre civile. Et alors que tout allait sombrer de tous côtés, le pire arriva. Une telle concentration de magie au même endroit entraîna des explosions en chaîne qui détruisirent à peu près tout. Les infrastructures, le paysage, l’environnement, les plantes, les animaux. Les recherches. La bibliothèque. Les armes. Les plus gros cristaux, notamment ceux rassemblés dans la capitale. Le cratère principal, vaporisé. À travers le pays, le nombre de morts était extraordinaire. L’utopie, partie en fumée… Les survivants, éparpillés à travers le monde…

Quant à Ephraïm, que beaucoup surnommaient « l’Immortel » pour des raisons évidentes, plus personne n’entendit parler de lui. En même temps, personne n’avait jamais retrouvé son cadavre, alors… Immortel, mythe ou réalité ?

Système politique

Le système de Fhaedren était basé sur celui d’un royaume, donc formé autour de la personne du Roi, mais très décentralisé. Contrairement à Akhanta de nos jours, les pouvoirs du Roi n’étaient pas très nombreux et il était assisté de beaucoup de nobles aux pouvoirs et compétences variées, notamment à cause de la taille du royaume significativement supérieure à celle d’Akhanta de nos jours, mais aussi à cause de la propension du Roi de Fhaedren à juste vouloir expérimenter avec ses scientifiques, finançant par des taxes la recherche, et à mettre en avant certains aspects de la culture fhaedrenne selon la période. Il faut attendre le règne d’Ephraim pour voir un pouvoir fort se reconcentrer en la personne du Roi, ce qui n’a pas empêché, en pratique, les nombreuses délégations d’avoir toujours lieu.

De ce fait, ce royaume avait un Roi aux pouvoirs surtout symboliques, notamment celui de présider aux cérémonies religieuses et de ratifier les Lois. Ultimement, il avait aussi la maîtrise de tous les titres de ses vassaux, dont il était le suzerain, mais il avait en pratique les mains liées à ce sujet puisqu’il s’il s’y prenait de manière trop violente envers les droits d’un noble, toute la communauté se liait derrière lui.
Ayant beaucoup plus de pouvoirs, les nobles à la tête de chaque province, leur pouvoir et leur influence différent selon la taille et la richesse de leurs terres. Les terres de salamandres étaient les plus grandes mais elles n’étaient pas très riches et son peuple peu coopératif, donnant à son maître un pouvoir honorifique. À l’inverse extrême, celui dont le domaine était les relations avec les peuples qui formeraient ensuite Nueva n’avait pas de fief mais était extrêmement riche vu que ces relations étaient essentiellement marchandes et il avait donc les moyens de faire bouger les choses très facilement. Celui qui avait le plus de pouvoir était sans doute le Comte dont le fief était assis sur la capitale, toutefois, car il avait la technologie, la richesse, des hommes et de l’influence symbolique. Selon les subdivisions et les années, les nobles ont été plus ou moins nombreux et puissants, mais dans tous les cas ils formèrent toujours un groupe soudé, qui ne se fit pas de guerre interne pour récupérer du territoire, toujours dans le but de conserver leur pouvoir qui dans l’ensemble les satisfaisait.
Enfin, dans le peuple, trois types de personnes :

→ Les hommes libres des cités. Vivre à la ville affranchit de toute allégeance sauf celle due à son Roi. Dans le même temps, le maire était souvent également noble et récoltait différentes taxes et impôts que le sujet pouvait régler de toute façon. Ceux qui n’avaient pas les moyens finissaient à la rue et retournaient au servage éventuellement.

→ Les serfs dans les campagnes. Tous les hommes et femmes ne vivant pas en ville et n’étant ni nobles ni gens d’église étaient subordonnés à leur maître direct, qui, comme le maire, prélève des taxes et impôts mais, contrairement à ce dernier, ont aussi des droits directs sur les personnes des serfs. Ceux ci doivent obéir aux ordres de leur maître, sont serviables et corvéables à merci et peuvent être conscrits à tout moment.

→ Les gens d’église sont exemptés de taxes et impôts, mais ils sont très peu et ne vivent que des donations des fidèles. Il n’y a pas de hiérarchie forte dans la religion des dieux anciens, donc la puissance et la richesse de ces gens dépend de leur paroisse et des croyances de leurs fidèles. Plus les donations sont élevées, plus les célébrations sont belles, etc.

Culture

Le royaume de Fhaedren était un royaume inclusif mais à la volonté hégémonique qui le rendait ambigu pour beaucoup. C’est à dire que vu de l’intérieur, il avait l’air paradisiaque, sans véritable discrimination autre que les préjugés que tels ou tels peuvent avoir (« les salamandres, ces barbares ! » purent penser les Elfes sans se rendre compte que les Lycans les trouvaient trop fragiles, eux même rabaissés par les hautains Vampires) ; tandis que de l’extérieur, il avait l’air de ne vouloir jamais s’arrêter avant d’avoir tout conquis, monstre de guerre instoppable.

Ceci résume bien le royaume de Fhaedren, l’un dans l’autre. C’était une ère de progrès, de sciences et d’arts, où chacun pouvait trouver son compte au sein d’un groupe ou d’un autre. Les dieux étaient respectés par la plupart des habitants, chaque personne selon son saint patron, et de manière générale la prospérité s’étendait sur tout le territoire. Les terres étaient fertiles, les eaux riches et les pâtures bien remplies. Les carrières pullulaient de ressources en tout genre et les forêts resplendissaient. Mais surtout, les cristaux étaient partout et la recherche les concernant était arrivé au plus haut qu’elle ne le fut jamais, à un tel point qu’aujourd’hui encore après la catastrophe personne n’a encore réussi à reconduire les plus grandes réussites de Fhaedren.

C’était, à bien y regarder, probablement le plus grand succès du royaume, mais aussi sa tâche la plus sombre. Vu les effets secondaires des cristaux, les tests n’étaient pas simple et autant dire que la prospérité ne se construit pas sans la souffrance de certains. Les prisonniers de guerre, les plus pauvres comme les orphelins ou les estropiés, ceux qui ne manqueraient à personne… D’aucuns disent qu’officiellement, les recherches étaient conduites en environnement sain sur des animaux ou par la théorie mais qu’en réalité les animaux ne suffisent pas quand il faut tester les effets d’un nouvel artefact autant sur les élémentaires que sur les Ténébreux, sans parler des Mythiques. Il y a sans doute eu des bavures, donc. Mais tous les autres étaient prêts à détourner le regard, tant que leur prospérité continuait, que ça ne tombait pas sur eux.

Comme dit plus tôt, tous étaient les bienvenus dans le royaume, mais pas aux mêmes conditions. Les êtres les plus dangereux, capables du plus de destruction, comme les Salamandres, les Lycans, les Goules et les Vampires, devaient pouvoir se signaler de tout temps en portant un signe distinctif choisi par eux. Ils pouvaient abandonner ce signe après avoir vécu plus de 3 ans sans incident dans le royaume, et leurs enfants ne devaient s’y plier, pendant 3 ans également, qu’en cas d’incident les concernant. La même problématique qui se poserait dans le futur pour tout le monde se posa encore : le cas des Goules et de leur alimentation. Comme dans beaucoup de communauté, on choisit la solution de facilité : tourner la tête, regarder ailleurs, ne se plaindre que si on se croit touché, lyncher la goule, oublier dans la semaine.

Dans les dernières années, cependant, on sentait bien la dégénérescence arriver. Tout n’était plus qu’histoire de cristaux et des inégalités croissantes se creusaient entre ceux des castes hautes, ceux qui avaient les connaissances sur ces technologies et pouvaient les enseigner à leur cercle restreint, d’un côté ; et ceux qui n’avaient pas accès à tout cela et qui tombaient de plus en plus dans le sectarisme et se montaient les uns contre les autres comme les autres ressources pouvaient se faire rare. Lors de l’explosion, le royaume était déjà presque sombré dans le chaos…

Relations

Par rapport aux autres peuples (étant donné que Fhaedren est le seul véritable Etat à cette époque), le royaume a subjugué en tant que vassal les terres des Salamandres, tandis que les forêts elfiques ont été obligées de conclure un pacte marchand pour éviter une destruction mutuelle. L’un dans l’autre, tout le monde s’en sortait plutôt bien, même si le royaume ne faisait que préparer ses prochaines conquêtes… avant l’explosion.
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Histoire

Ellgard fut la dernière nation des quatres à être fondée, en 78 seulement. Les dures conditions de vie qu’imposaient sa situation géographique, loin dans le Nord, avaient poussé les survivats de Fhaedren vers d’autres contrées au climat plus aimable. Les premiers arrivants dans ces terres furent de ce fait les exilés et les conjures, ceux qui ne trouvaient leur place nulle part ailleurs dans les sociétés qui se formaient alors. Ceux qui, plutôt que de remettre leur destin à leur foi, confiée à des dieux invisibles, voulaient consacrer leur existence à prouver la tangibilité des lois qui régissent ce monde.

Du fait de la différence de leurs idéaux, les relations avec Mearian avaient toujours été tendues et il n’était pas rare que les deux pays se fritent régulièrement, que ce soit à leurs frontières quand des troupes -en effectif réduit bien sûr- arrivaient à s’infiltrer dans l’un ou l’autre pays. La plupart des escarmouches se déroulaient cependant sur la mer qui séparent les deux nations, l’Ordre des Astres possédant une impressionnante flotte tandis que l’Empire a développé un arsenal d’engins volants destructeurs. Mais c’était des incidents isolés, souvent résultats de patrouilles qui se rencontraient de manière inopinée.

En 407 cependant, un détachement d’éclaireurs Ellgardiens trouvèrent sur un des îlots qui entouraient Fhaedren un gisement pur de cristaux magiques d’une taille qu’on n’avait pas vu depuis la chute du Royaume perdu. Tandis qu’un messager s’empressait de filer en informer les troupes de l’Empire, les soldats étaient ébahis et réjouis d’avoir fait une telle découverte. Mais le messager fut repéré par une patrouille de l’Ordre qui, méfiante de voir ainsi un homme seul en chemin pour rentrer, suivit la direction de par laquelle il venait pour en voir les origines de cette fuite soudaine. C’est ainsi qu’ils tombèrent nez à nez avec les Ellgardiens qui rispostèrent de manière violente. Campant ainsi chacun sur leurs positions et l’Ordre ayant dépêché leur propre messager sans que les troupes adverses purent le tuer, les deux nations furent rapidement au courant de cette découverte et la situation tendue qui en découlait. Ellgard et Mearian rentrèrent pour la première fois en négociations officielles alors que l’attention -et la convoitise- du monde entier se tournait vers ce gisement. Chaque parti avait dépêché sur place experts et hauts gradés pour jauger de la valeur qu’ils accorderaient à ce marchandage, mais il n’eu jamais eu lieu.

Pour des raisons toujours inconnues à ce jour, une explosion similaire à ce qui s’était passé à Fhaedren eut lieu et tua tout les êtres vivants présents sur l’îlot à ce moment là. Immédiatement, les deux nations s’accusèrent mutuellement de la responsabilité du drame, Ellgard soutenant que les Seraphs avaient préféré saboter le gisement plutôt que de les donner à l’Empire. Mearian réfuta avec véhémence ces accusations et ce fut l’élément déclencheur qui les poussa à déclarer la guerre, affirmant que le camp adverse avait tenté de s’emparer en voleurs des cristaux et que cela avait mal tourné. Aujourd’hui, nul ne connaît la vérité, mais les conflits armés entre les deux nations se déroulent désormais à grande échelle sur le territoire quand leurs armées se rencontrent. La plupart des combats ont lieux dans les ruines de Fhaedren, territoire neutre mais encore parsemé des convoités cristaux.

Quelques années seulement après le début d’un conflit mondial, la forte répression exercée sur le peuple s’étant encore intensifiée sous couvert d’effort de guerre, Ellgard rencontra sa première rébellion à grande échelle qui entraîna la guerre civile. Plus qu’une simple insurrection, ce sont des centaines de citoyens qui se dressèrent contre les forces armées de l’Empire sous la bannière unifiée de la Résistance, ce groupuscule terroriste qui mettait des bâtons dans les roues à l’Armée depuis quelques années déjà.

Les hostilités débutèrent en 414 quand les Résistants attaquèrent ouvertement le palais impérial de la Capitale, tentant de renverser directement le pouvoir en place afin de changer la société. Cependant, cette tentative de putsch échoua et la plupart des rebelles furent tués sur place ou exécutés en public pour en faire des exemples de ce qui arrivait s'il vous prenait l’idée de faire de même. Cela ne suffit néanmoins pas à arrêter le mouvement qui s’était lancé, et pire, attisa les flammes de leur revanche, l’organisation jurant de mettre fin au joug de l’Empire, quitte à mettre le pays à feu et à sang.

Système politique

► Le système politique d’Ellgard origine de la famille impériale des Sifknir avec à sa tête, l’Empereur. L'impérialisme est une stratégie et une doctrine politique de conquête, visant la formation d'un empire avec domination totale sur son territoire et l’expansion des territoires avoisinants. Ellgard compte ainsi envahir Mearian dès que la balance de la guerre aura penché en leur faveur.

► L'impérialisme se justifie souvent par des arguments de nature ethnocentrique : la puissance impériale est censée jouir d'une supériorité (culturelle, intellectuelle, technologique, économique ou raciale) sur le pays dominé. L'ethnocentrisme peut même être considéré comme consubstantiel de l'impérialisme. Ainsi, Ellgard est soumise à une forte propagande du gouvernement, qui cherche à marteler chez ses habitants que leur nation est la meilleure et la plus puissante du monde. La plupart de la population y croit aveuglément tant le lavage de cerveaux effectué sur eux depuis la naissance a infiltré leur manière de penser, et ils ont une très mauvaise image des Résistants rebelles qui sont considérés comme des éléments néfastes de la société. Pire, alors que ces derniers dénoncent le mauvais traitement et les conditions de vie désastreuses du peuple, le peuple lui-même accuse la Résistance d’être à l’origine de tous ses maux. Si ces mauvais citoyens écoutaient l’Empire qui ne veut que leur bien, la répression de l’armée n’aurait jamais été aussi forte! Ils n’ont que d’autre choix que d’employer de tels moyens… N’est-ce pas?  

► Le système impérial Ellgardien prend ses fondations dans la mise en place d’un mécanisme de contre pouvoir d’une extrême simplicité : l’Empereur et l’Impératrice, qui forment le couple impérial, ont tous les deux les mêmes pouvoirs. De ce fait, ni l’un ni l’autre n’a le précédent sur les décisions de son compagnon et pour pouvoir diriger le pays dans l’ordre et avec efficacité, ils sont obligés de se mettre d’accord sur leur politique. Aucun ne peut abuser de ses pouvoirs sur le long terme car alors l’autre se contenterait d’annuler les effets néfastes de la mauvaise Loi et le va et vient serait sans fin (à moins d’une décision aux conséquences irréversibles comme la condamnation à mort). Cela donne lieu à beaucoup d’intrigues car peu nombreux sont les justes qui veulent bien gouverner avec un égal comme conseil : on se retrouve, en début ou fin de règne selon le caractère de l’un ou de l’autre, avec un taux d’assassinat plus élevé qu’ailleurs, pour la simple et bonne raison que si un membre du couple meurt sans être remplacé, c’est le conjoint survivant qui a tous les pouvoirs pour tout le restant de sa vie. Une perspective intéressante quand un conflit idéologique s’élève entre les époux… Ou que l’un ne respecte pas ses devoirs dans la foyer !

► Il existe à Ellgard, sous l’autorité du couple impérial, deux Conseils.
D’un côté, le Conseil de Guerre, qui est le résultat de la réunion des 5 Inquisiteurs de l’Apocalypse, souvent assistés par l’Empereur ou l’Impératrice eux même. Il s’agit de la plus haute autorité exécutive de l’Empire, si on fait abstraction des chefs de l’Etat. C’est dans ce Conseil, avec ou sans ses chefs, que la plupart des décisions sont prises au sein de l’Empire. Pour la majorité de celles ci, le couple impérial ne reçoit qu’un compte rendu, qu’ils peuvent ensuite accepter, modifier ou annuler à leur guise. Lorsque l’un d’entre eux est présent, la décision a une portée absolue. Lorsque, de concert, le couple Impérial réuni en son Conseil de Guerre prend une décision, sa portée symbolique est ultime et chacun connaît le prix de la désobéissance.

► De l’autre côté, le Conseil Scientifique, qui est le résultat de la réunion et 5 plus grands inventeurs de l’Empire. Ceux ci rejoignent ce conseil par le choix de leurs pairs et ils y siègent à vie. Ce sont en majorité ceux qui possèdent les industries et qui conseillent l’Empereur sur les faits civils, à l’opposé du Conseil de Guerre qui prend des décisions exécutoires mais qui a, ces jours ci, plutôt une portée militaire. Ils n’ont aucun réel pouvoir autre que l’influence de leurs industries et l’argent, ce qui n’est déjà pas mal, ainsi les impériaux doivent ils y aller avec des pincettes lorsqu’ils souhaitent s’opposer à eux. On ne voudrait pas soudainement voir un malheureux manque dans les cargaisons de cristaux, sans qu’on puisse l’expliquer, ou que les armes de l’armée se mettent à mystérieusement subir des malfonctions…

► Dans tous les cas, ces 10 membres partagés en deux Conseils ont beaucoup de pouvoirs. Ils sont tous soit propriétaires terriens soit affublés d’un titre honorifique et sont de toute façon des nobles. En tant que tel, et parce qu’ils sont tout en haut de l’échelle Ellgardienne, ils ont des vassaux à leur tour si jamais ils veulent tout déléguer aussi. Toute cette vaste échelle de subordination est reliée, en définitive, au couple impérial qui a la voix suprême dans toutes les matières et sur tous les pouvoirs dans l’Empire. Ce pouvoir concentré ne saurait être appliqué par deux personnes sur un territoire aussi vaste : c’est pour ça qu’il y a la déconcentration des pouvoirs, mais tout ne parvient pas à leurs oreilles… Certains pourraient être tentés d’abuser… Tant qu’ils ne sont pas contrôlés, qu’on ne les dénonce pas, que personne ne s’en rend compte : tant mieux. Mais les yeux et les oreilles de l’Empire sont partout et on ne sait jamais à qui on peut faire confiance ni quand les foudres peuvent nous tomber sur la tête…

Culture

► L’industrialisation extrêmement poussée du pays à façonné la société Ellgardienne durant des siècles, aussi bien socialement que géographiquement. Plus de quatre-vingt pourcent de la population se concentre dans la capitale ultra moderne du pays, construite comme un noyau névralgique de commande et entourée de zones industrielles gigantesques, s’étalant sur des dizaines de kilomètres. Bien que la géographie du continent, nordique, soit originellement riche en forêts et en montagnes, aujourd’hui les seules zones de nature sauvage restantes sont situées aux confins du grand Nord. Le reste à été rasé pour récupérer les ressources naturelles et l’espace nécessaires à l’expansion rapide du pays.

► L’accumulation de richesses dans des même pôles que sont l’armement, la médecine et l’industrie de la technomagie a crée de grandes disparités entre les différentes classes de la société. La concentration du capital a engendré une immense condensation de prospérité et de pouvoir entre les mains d’un petit nombre d’individus indécemment riches et conséquemment un nombre de plus en plus grand de personnes virent leurs conditions d’existence se dégrader, plongeant dans la faim ou la malnutrition.

► La couche bourgeoise de la population sont les familles possédant de grandes entreprises industrielles ou des usines. Étroitement liées à la famille impériale, souvent par des mariages arrangés ayant donné des liens de sang, ces hommes et femmes vivent dans les beaux quartiers de la capitale, loin de la misère du bas-peuple. Ils ont accès à tout ce que la technomagie moderne peut apporter, et il est de coutume à Ellgard que le premier enfant de la famille soit envoyé à l’Armée pour servir son pays.


► Les dépenses de consommations des ménages Ellgardiens dans le but de satisfaires des besoins secondaires dépassent l’entendement. La définition de la consommation de certains ménages vise spécifiquement les produits cosmétiques, souvent des accessoires dernier cri, les derniers objets à la mode produit par les super-structures dominantes de la capitale. Hélas ce fléau atteint une grande partie de la population et souvent les plus démunis font des restrictions sur les besoins primaires afin de faire transparaître une vie aisée au yeux d’une société pervertie par ce besoin de consommer pour exister.

► Les industries médicales sont le domaine de prédilection du peuple, de part leurs étonnants produits, des patchs étant capables grâce à l’énergie des cristaux de faire changer l’humeur des gens les appliquant, certaines enseignes visent même plus loin en promettant de changements plus grands... Quand les cristaux eux même ne sont pas réduits en poudre, la drogue la plus chère mais aussi la plus populaire du pays.


► La majorité de la population, tout comme la famille Impériale, est humaine, et Ellgard est la nation la plus homogène de toutes. Contrairement à Mearian ou Akantha ou presque toutes les races sont accueillies et tolérées, Ellgard voit d’un très mauvais oeil la part étrangère grandissante de sa population. Mais avant tout, l’Armée Ellgardienne fait impasse sur les préjugés en promouvant une culture de l’effort, et c’est ainsi qu’on trouve d’autres races à des postes aussi haut gradés que ceux des Inquisiteurs de l’Apocalypse. On remarquera cependant que les Ténébreux forment la couche la plus précaire de la société, et sont relégués à vivre dans les bas quartiers de la capitale, dangereux et insalubres.

Relations

► Entre Ellgard et Mearian : Les deux chemins qu’ont choisi ces nations étant radicalement différent, leurs visions d’un monde parfait se sont rapidement éloignées l’une de l’autre jusqu’au jour où elles en sont arrivées au point de devoir anéantir l’autre afin de faire triompher ses propres idéaux. En guerre ouverte depuis que, en An 407, un accident autour de la découverte d’un gisement de cristaux précipita leur vieille adversité en conflit total, les deux nations se haïssent et leur population mutuelle également. La balance des pouvoirs est équilibrée, Ellgard disposant de la plus grande armée au monde et d’une technologie moderne meurtrière, mais le pouvoir monstrueux des vingt-et-un Seraphs de l’Ordre des Astres les tient à carreau, assisté de leurs propres généraux, les archmagisters, également très puissants. Entre la propagande Ellgardienne et l’endoctrinement religieux de Mearian, nul ne sait quel tournant va prendre cette guerre prochainement...

► Entre Ellgard et Akantha : Akantha étant alliée politique de Mearian, les relations entre les deux nations ne sont évidemment pas bonnes à cause de la guerre qui rage entre l’Empire et l’Ordre des Astres. Cependant, leur alliance n’est pas militaire et aussi longtemps que Akantha ne joindra pas son armée dans le conflit, l’Empire les ignore purement et simplement. On murmure néanmoins que depuis que la première héritière au trône d’Akantha à fait défection pour devenir une des Inquisitrices de l’Empire, il se trame des choses à la Cour des Cendres...

► Entre Ellgard et Nueva : Les idéaux démocratiques de Nueva sont à l’opposition de la dictature totale de l’Empire, mais le pays restant neutre au possible dans les conflits en cours, Ellgard ne s’en est pas encore prit à lui. Pas encore. De plus, bien que le protectionisme puissant de la nation empêche l’importation de produits étrangers, Ellgard exporte des produits technomagiques de bas-niveaux, utiles dans la vie quotidienne des civils, et Nueva est son acheteur principal. Ils se gardent cependant bien de vendre quelconque marchandise technomagique de puissance militaire, gardant jalousement leurs secrets durement obtenus.
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Dim 21 Jan - 13:29

Histoire

Dans les terres arides du sud du globe, il n’y avait pas grand monde. Pas grand monde mais pas personne ! En effet, malgré l’hégémonie du royaume de Fhaedren, il y avait si peu d’intérêt à conquérir ces terres à la naissance de la plus grande puissance du monde qu’elle la laissa en paix… Pendant un temps.

Ces terres abritaient tout de même un peuple, les Salamandres. Êtres magiques répartis en tribus autour des points les plus fertiles, ils étaient constamment en guerre. Pas contre le royaume qui grandissait non loin, pas contre des voisins mais bien plutôt entre eux ! Pour les terres, pour les biens, et surtout pour prouver que leur village était bien meilleur que celui avoisinant, ses guerriers étant aussi les plus forts.

Cette culture les mena à s’étendre de plus en plus sur la partie du territoire qui les environnait, jusqu’à des terres aux climats plus doux. Là bas, leur résistance naturelle leur donna un avantage certain à l’adaptation et ils commencèrent à assujettir certains peuples qui y résidaient déjà, notamment des peuplades humaines peu préparées pour une invasion de barbares incandescents. Toutefois, leur avancée fut stoppée nette une fois que leur inverse naturel, les sirènes, se sentirent menacées. Leurs pouvoirs et leur environnement, que les salamandres ne pouvaient pas espérer conquérir, leur permirent de toujours réussir à maintenir leurs ennemis à distance raisonnable sans pouvoir reprendre les terres déjà prises, ce qui installa, au niveau de la côte et de l’ouest, où si situe l’actuelle Mearian, un statu quo. De l’autre côté, au sud est, cette étendue était problématique pour ceux qui deviendraient les voisins du territoire des salamandres… Fhaedren ! Si les ressources étaient initialement peu engageantes et le peuple peu intéressant, au fil des décennies la balance s’était inversée. Sans se soucier des frontières et du droit de propriété, les salamandres faisaient leurs emplettes en Fhaedren et chacun se doute qu’il est plus facile de brûler des chaumières quand on est déjà tout feu tout flamme. Les altercations étaient donc nombreuses, meurtrières et plus intéressantes que de l’autre côté puisqu’on ne douchait pas leurs ardeurs sous une magie aquatique puissante et continue : pour un peuple guerrier, au-delà des ressources et des richesses, c’était inespéré.

Alors, on pouvait diviser la société des salamandres en trois groupes distincts. Un groupe du désert, traditionalistes, refusant de migrer ailleurs et se considérant comme les gardiens des coutumes de ce peuple, méprisant les deux autres groupes. Un groupe des plaines, à l’ouest, plus riche et dominant d’autres races par la force, les obligeant à faire leurs tâches à leur place. Un groupe moins organisé à l’ouest grossissait de plus en plus car là se trouvaient les meilleurs combats, ils pillaient pour la forme mais ne faisaient que se déplacer et prenaient surtout les vivres ou des trophées de leurs meilleurs adversaires ! Ces derniers étaient les plus fiers et devenait, au fil du temps, le plus important en nombre et en puissance… Pour ce peuple de guerrier, aller là où se trouvait le meilleur combat coulait de source et au diable les traditions, la richesse !

Ce troisième groupe était alors ce qui se rapprochait de plus à une unification totale de ce peuple derrière un but de conquête et de bataille. Les salamandres des plaines venaient avec les peuples asservis et les guerriers d’autres nations qu’ils avaient fini par respecter. Les salamandres du désert venaient pour tenter d’accroître leur honneur selon leurs rites ancestraux et prouver aux deux autres groupes que les guerriers du désert étaient les plus vaillants. De petits escarmouches de salamandres éparpillées, ce groupe oriental commençant à ressembler à une vraie armée, composée majoritairement de salamandres mais comprenant aussi des humains, des lycans, d’autres élémentaires voire même quelques sombres belligérants.

S’éleva en son sein ce qui fut le premier chef global de ce peuple. Sear Pourpreflamme. Comme tout leader de cette race, il était le plus grand de ses guerriers, mais aussi celui dont l’esprit tactique était le plus développé. Il savait que la plus grande des batailles que ce monde avait connu arriverait bientôt car ils étaient devenu autre chose qu’une épine dans le pied d’un grand royaume : ils étaient une menace. Et il était prêt.

Fhaedren, ne faisant plus guère attention aux forces internes qui le menaçaient, ni aux forces externes qui à l’époque guettaient encore, car en effet il ne pouvait avoir que 200 ans au mieux même si les conteurs Akanthiens ne sont pas tout à fait d’accord sur la date, élança toutes ses forces contre ce qu’il pensait être de la simple violence barbare qu’il fallait écraser. Sear était bien plus malin que ça et il évita longtemps la confrontation directe, utilisant des troupes plus mobiles pour harasser les flancs de ses ennemis et tendre des embuscades et des pièges régulièrement. Ceci servait à démoraliser l’ennemi et faire durer le plaisir le plus possible. Ses ruses sont encore racontées de nos jours, mais elles ne suffirent pas bien sûr à vaincre un royaume dont la puissance émergente, si elle n’était pas encore à son apogée, était formidable et ne s’arrêterait qu’avec sa destruction ! Il fit une simple erreur, un mauvais placement, une unité ennemie non détectée et… En l’absence de possibilité de fuite, il ne reste plus qu’à se battre ! L’infériorité numérique et le terrain n’était pas à leur avantage mais la bande barbare ne démérita pas et emporta avec elle un grand nombre de ses ennemis. L’officier impérial, voyant le massacre mais trouvant dommage de sacrifier autant d’hommes chez qui il voyait du potentiel, prit les choses en main et se tailla un chemin vers Sear afin de le défier en duel. Celui ci fut d’une violence inouïe, laissant encore aujourd’hui une marque indélébile sur la terre brûlée de flammes magiques et de la force des impacts. L’officier triompha mais ne tua pas Sear… Il somma les barbares de baisser les armes. Peu assurés, la défaite étant certaine, malgré l’hésitation, ils le firent. C’est ainsi que, se faisant envahir à l’origine, Fhaedren put envahir en retour le territoire des salamandres en promettant à Sear de le supporter si lui même leur promettait de se soumettre. Ce n’était pas son caractère, à l’origine, mais un combat en valait un autre et il ne voulait pas mourir. C’est ainsi que le royaume prit le contrôle de ce qui deviendrait Akantha, le laissant majoritairement auto géré par les salamandres mais envoyant quand même des représentants pour les tenir à carreau et exploiter leur potentiel magique quand c’était nécessaire.

Les salamandres prouvèrent, à travers les siècles, qu’ils étaient une force de frappe d’importance dans l’arsenal de Fhaedren. Ils composaient en général l’avant garde et insistaient pour recevoir les missions les plus difficiles ou les plus dangereuses. Les officiers qui revenaient avec succès étaient couverts de gloire, s’assurant une carrière dans le royaume et les éloges de leurs pairs en rentrant dans leurs terres arides. Toutefois, cette attitude, si elle leur valait une place importante symbolique, ne leur permettait pas de bien gérer leur domaine… Ce que ledit royaume ne se gêna pas pour faire à leur place ! Ainsi, il y avait de plus en plus d’autres races qui s’y invitaient et qui partaient beaucoup moins que les salamandres, usurpant quelque peu leur pouvoir sur le terrain, avec le temps…

Lorsque Fhaedren éclata enfin, les salamandres furent alors prises au dépourvu. Nombreuses furent celles qui revinrent à la hâte vers leur pays natal mais la situation était complexe : le siège du pouvoir détruit, le peu d’autorité fantoches qu’elles avaient chez elles partit en fumée et les autres races dominantes formèrent leurs propres communautés pour défendre ce qu’ils considéraient comme leurs terres et prendre le pouvoir, si possible sur la contrée entière. La région était de nouveau tombée dans une ère de barbarie et de violence interne.

C’est après un demi siècle de violence sans nom qu’enfin un genre de compromis put être trouvé entre les familles dominantes, lassées de voir les autres pays se former et monter en puissance alors qu’eux se retrouvaient délégués à des conflits sans intérêt. Les vampires, les lycans, les humains et les salamandres se réunirent en un conseil pour décider de leur sort. La solution : fonder un royaume fort qui pourrait défendre leurs intérêts à l’international. Mais les différentes familles ne voulaient pas d’un Roi puissant, ainsi choisirent-ils une salamandre pour chef. Sa puissance physique assurerait le respect et la crainte des autres nations mais son esprit guerrier et son honneur le rendraient facilement manipulable !

Pour le symbole fut choisi un honorable guerrier qui clamait à qui voulait bien l’entendre qu’il descendait du vieux héros Sear… Un certain Onyx Akantha qui devint le Roi des Cendres, en référence aux dégâts qu’il avait occasionné pendant ses combats et à tout ce qu’on retrouvait de ses ennemis. En son honneur, le pays pris son nom et ses successeurs la particule qui fait leur titre.

Le problème ? Les grands Ducs, puisqu’ils s’étaient arrogés ce titre, s’étaient complètement trompés sur le caractère de ce personnage. Tel son prétendu aïeul, il était non seulement fort, mais aussi rusé ! Ils s’en rendirent compte peut être trop tard, quand ils s’aperçurent qu’au lieu de comploter entre eux pour se donner plus de puissance face au Roi, ils complotaient les uns contre les autres pour augmenter leur puissance personnelle, persuadés que c’était aussi ce que faisaient leurs rivaux. Leurs informations… Ils croyaient les donner au goutte à goutte au Roi, avancer leurs positions… Ils ne faisaient que se confondre, se déplacer à la guise d’Onyx sur l’échiquier qu’il maîtrisait parfaitement. Vu la longévité des salamandres, il eu un bon bout de temps pour consolider sa position et mater les ducs. Les premiers à se révolter furent les lycans, dont l’honneur qui était au moins égal à celui des salamandres, était blessé d’avoir à recourir à ces messes basses pour progresser. Logiquement, ce furent les premiers à tomber, mais le Roi était bon : il épargna même les traîtres afin qu’ils puissent se racheter. Par ce coup de poker, il se mit les lycans dans la poche, leur loyauté à la couronne étant encore aussi forte de nos jours. S’il ne put pas en faire autant avant sa mort, il fit au moins en sorte de se mettre le plus de monde dans la poche en distribuant les faveurs aux hommes qui lui étaient fidèles et en étant d’une grande sévérité avec ceux qu’il savait fomenter sa destitution.

Son fils n’était pas… aussi bon que lui. Trop occupé dans ses jeux de pouvoir, Onyx n’avait pas su l’éduquer correctement et ses précepteurs n’avaient pas tous été très diligents dans leur travail : si on peut acheter les faveurs d’un Duc, imaginez un professeur particulier ! Ce garçon n’était pas particulièrement mauvais bougre, il était ordinaire, même pour les standards des salamandres. Ce que son père avait fait, on aurait presque cru qu’il œuvrait à le défaire, rendant à des gens peu recommandables des pouvoirs qui leur avaient été enlevés, perdant peu à peu la maîtrise de son propre royaume… C’était en plus sans compter sur l’interférence, dit-on sans vraiment pouvoir le prouver, de Nueva, qui dans l’ombre finançait les dissidents afin de déstabiliser le royaume. Il n’eut pas le temps de faire trop de dégâts car il ne put même pas propager sa lignée : il fut assassiné. Sur le coup, ce qui était évidemment un bouc émissaire fut désigné et personne ne posa de questions mais les esprits curieux, qui se gardèrent de l’être trop, trouvèrent que sa sœur ne fit pas un deuil trop long et prit le pouvoir immédiatement. Elle était manifestement meilleure chef d’État que son frère, et ce n’est pas peu dire ! Non seulement c’était la première reine, la Loi ne l’interdisait pas, ce qui la rendait un peu stigmatisée, mais elle devait en plus rattraper les égarements de son frère.

La bataille aristocratique fut rude et elle ne put que gratter la surface de ce qui avait été perdu. Sa prouesse se situait dans le fait d’avoir résisté, de ne pas avoir été assassinée malgré toutes les tentatives afin de pouvoir mettre le royaume en régence et s’en… occuper et d’avoir continué à régner malgré tout ce qu’on lui faisait subir. Heureusement pour elle, les autres États étaient également concentrés sur leur propre construction et cela ne leur donnait pas d’occasion de profiter de ce désordre interne, même si Nueva essayait de temps à autre. Cette bataille constante ne permit pas non plus au royaume de s’étendre plus que de raison ou de s’enrichir comme il aurait dû. Les intérêts privés ont vaincu la chose publique ! Pour un temps du moins…

Son fils avait été éduqué cette fois ci avec la plus grande attention et il comprenait parfaitement les enjeux de la situation. Ses objectifs étaient clairs et il serait sans doute beaucoup moins clément que sa mère, moins respectée malgré toutes ses capacités, ne l’avait été.

Le règne d’Onyx II fut sanglant et sans pitié. Comme l’homme dont il avait hérité le nom, il profitait de toutes les ruses à sa disposition mais aussi de son armée, prête à tout pour lui qui avait prouvé dans les années précédent son accession au trône qu’il n’était pas qu’un enfant gâté de la Cour qui irait pleurer après sa mère à la moindre occasion ! Il mettait tous les atouts de son côté et avait même pu se procurer quelques prototypes de ce qui serait une des plus grandes révolutions scientifiques de son règne : des genres d’automates de combat, assez peu sophistiqués à l’origine mais bien destructeurs. Il récupéra par la force, la sueur et le sang tout ce qui avait été pris à sa famille des siècles auparavant. Aussi ne s’y prit-il pas seul car à peine 20 ans après le début de son règne se formait l’Ordre des Astres qui annonçait la venue de nouveaux dieux libérateurs. Ceux ci, bien concrets, prouvaient que la croyance des anciens dieux était complètement obsolète et sans intérêt. Y voyant un intérêt stratégique, il ne tarda pas à leur annoncer son soutien et, plus tard, alors qu’ils se faisaient de plus en plus radicaux mais que leur aide était précieuse pour maîtriser la population, fit de la religion des astres la religion d’État. Il en profita pour institutionnaliser ce qu’il appelait sa « Cour des Cendres » dans laquelle il avait des membres clés des familles qu’il tenait sous son contrôle à des postes proches de lui, autant pour leur expertise que pour les contrôler. Bientôt, les grandes familles et leurs Ducs ne se faisaient plus la compétition pour prendre au Roi ses pouvoirs mais pour s’attirer ses faveurs, tout simplement.

Lorsqu’il mourut, il savait que la relève était assurée, car il avait inculqué toutes ses valeurs à son fils aîné. Ses cadets, eux, avaient pour place de choix des postes dans la hiérarchie Mearienne. Il avait bien réussi sa vie.

Comme il l’avait prévu, Sol d’Akantha est un bon Roi. Il continue la ligne de travail de feu son père, la poussant peut être à l’extrême, continuant de mettre à leur place les différentes familles. Rien ne se passe sans qu’il le sache, sans qu’il l’ai ordonné. Lorsque les démons firent enfin leur apparition, après qu’il ai donné son soutien sans condition à Mearian dans la guerre contre Ellgard tant qu’aucune intervention militaire directe n’était nécessaire, certains virent une menace. Il vit un bienfait. Il les intégra plus vite qu’aucune des familles séculaires ne l’avait jamais été, et nul ne pu y redire quoi que ce soit, à moins de vouloir faire face à son courroux…

Cela semble trop beau pour être vrai. Cette situation peut-elle durer ? Un royaume prospère au milieu d’une guerre entre ses voisins et qui maintient contre vents et marées sa stabilité interne ? En donnant autant de pouvoir à une donnée inconnue comme les démons alors que les familles ont dû se battre depuis des siècles pour avoir leur position ? Peut-on être un tel Roi et voir son règne se terminer dans ses vieux jours, la descendance assurée ?

À vous de nous le dire…

Système politique

► Akantha est une Monarchie absolue depuis 4 générations, c’est à dire que son Roi concentre la plupart des pouvoirs qu’il délègue ensuite à son administration. La famille royale est constituée de Salamandres, originaires de ces terres au climat chaud, méditerranéen. S’il est nécessaire, pour accéder au trône, d’être une Salamandre, et que de ce fait l’héritier ne se marie qu’avec une autre Salamandre ; les cadets servent souvent à améliorer les relations soit avec d’autres États soit avec les grandes familles nobles.

► La succession se fait par primogéniture simple, c’est à dire que c’est l’aîné, garçon ou fille, qui accède au trône. Si l’aîné meurt avant d’avoir été couronné, ce sont ses enfants qui sont prioritaires sur les éventuels frères et sœurs. Ces derniers sont les suivants dans la ligne de succession, puis les oncles et tantes, les cousins, etc. En plus de cet ordre, pour être légitime, un souverain doit pouvoir remonter sa généalogie jusqu’au premier Roi d’Akantha, par sa mère ou par son père. Plus le tracé est direct, plus il est légitime. La majorité royale est à 15 ans. Si un héritier devait monter sur le trône avant cet âge, la régence serait assurée par un individu désigné à l’avance ou dans son testament par feu le Roi, ou alors la mère de l’enfant si elle est vivante, ou ensuite le membre de la famille le plus proche qui n’est pas en ligne directe pour la succession (par exemple un deuxième oncle ou un cousin).

► Le Roi est l’autorité ultime du royaume. La Loi, c’est lui. Il possède tous les pouvoirs, c’est à dire qu’il peut édicter la Loi, la faire exécuter par son administration et il est le juge suprême de toutes les cours, seigneuriales, civiles, pénales, commerciales, spéciales.

► Le royaume autorise l’esclavage selon des modalités qui sont énumérées plus bas. Le port d’arme permanent est réservé à la noblesse, qui peut en porter de tout type, en tout temps et en tout lieu. Les esclaves, en dehors de ceux expressément autorisés par leurs maîtres (gardes du corps, gladiateurs par ex), n’ont pas le droit de porter des armes. Les hommes libres dont c’est la profession ont le droit, pour cet exercice, de porter les armes qui leurs sont nécessaires. Ils peuvent, pour leur protection personnelle, porter des armes légères de petite taille (dague par ex).

► Chaque Duc ardent est l’autorité suprême de son domaine, n’ayant pour supérieur que le seigneur du domaine dans lequel s’inscrit le sien et ce remontant jusqu’au Roi. Étant donné qu’il y a des esclaves, les hommes libres ne sont pas serviables et corvéables à merci mais doivent quand même payer des impôts au seigneur local et à la couronne. En cas de guerre, la noblesse et l’armée régulière intervient en premier mais le Roi peut réquisitionner tous les esclaves qu’il considère comme nécessaire à l’effort de guerre et, le cas échéant, conscrire les hommes libres autant que nécessaire.

Il est entouré de multiples familles aristocratiques puissantes qui forment la haute noblesse du royaume. Elles sont les suivantes :

► Famille Griffesang, Lycans : traditionnellement l’aîné de la famille reçoit une formation militaire, fait carrière dans l’armée et reçoit le bâton de maréchal éventuellement. Très fiers, très portés sur l’honneur et peu aux faits des intrigues de cours. Ils sont d’une très grande loyauté à la famille royale et c’est ce qui leur assure leur place mais peut aussi leur porter préjudice comme l’histoire a montré qu’ils sont parfois manipulés par les autres. Ils conservent à ce jour les noms qui viennent de leur origine tribale, le maréchal actuel se prénommant Ulfric Griffesang.

► Famille Demetrius, Vampires : main invisible du Roi. Le jour, ils semblent faire de très fiers courtisans, suivant le Roi dans ses activités, ayant l’air de grands seigneurs oisifs s’appuyant sur une fortune immobilière construite à travers les âges. La nuit, toutefois, ils intriguent, ils enquêtent, ils chassent. Exécutant les ordres du Roi, ils forment ses services de renseignement et, si nécessaire, d’exécution des éléments gênants. Leur loyauté dépend de la force du Roi. Ils sont très attachés à Akantha et considèrent savoir ce qui est le mieux pour le Royaume… Parfois mieux que tout le monde. Leurs intrigues peuvent avoir autant pour but de déstabiliser les ennemis de la couronne que de placer le frère cadet ou un autre prétendant sur le trône, s’ils pensent que c’est nécessaire. C’est la famille Demetrius qui est la plus proche du Roi et qui partage sa Cour proche.

► Famille De Méridion, Démons : par leur rareté, leur puissance, et leur affinité avec la magie font de très bons mages royaux. Ils ont remplacé à cette tâche les humains de manière progressive : comme il était manifeste que tous les démons pouvaient être réceptif à la magie et que si certains humains pouvaient être très puissants, les démons étaient plus consistants dans leur aptitude, cette tâche leur est naturellement revenue sans que les premiers ne puissent trop le contester. Leur addition est donc très récente et ils ne peuvent pas se targuer de la même légitimité que les autres. Ils doivent sans cesse prouver leur valeur, ce qui les a poussé à mettre en place un genre de mode méritocratique de sélection. Ce n’est pas l’aîné de la famille qui est envoyé pour assister le Roi, mais simplement le plus habile au moment où le Roi a besoin d’un nouveau mage. Malgré tout, leur objectif final n’est pas clair et nombreux sont ceux qui, en secret, doutent de leur loyauté. En secret car qui souhaite rester en vie ne le ferait jamais devant eux… Caeculus De Méridion est le mage royal actuel et Astarté est sa femme.

► Famille Castelmore, Humaine : Nécessaires à la stabilité du royaume. La population est à 70% composée d’humains et pourtant ce sont des autres races, minoritaires, qui ont la majorité du pouvoir. Les familles aristocratiques humaines sont en réalité un lien entre la population en général et la famille royale, relayant leurs besoins, leurs envies, leurs peurs, leurs écueils. Dans le sens inverse, elles font aussi leur possible pour faire passer la pilule des décrets royaux lorsque’ils ne plaisent pas. De plus, si les Vampires sont les juges de la nuit, les Humains sont sans doute les juges du jour. Ce sont généralement ces nobles ci qui occupent les postes de juges officiels de la Cour et qui officient pour les procès publics lorsque c’est nécessaire. Les familles les plus puissantes se réunissent entre elles pour élire celle qui aura l’honneur d’assister le Roi et de lui transmettre les messages (si le Roi l’accepte évidemment). Ces familles sont les De Castelmore, De Sillègue, De Portau, D’Aramitz et De Beaufort. Le représentant actuel est Charles De Castelmore.

► Les nobles font également partie de la catégorie plus large des Hommes libres, par opposition aux esclaves. Les trois classes sociales du royaume sont donc la noblesse, les citoyens libres et les esclaves non libres. L’acquisition de la citoyenneté se fait par un processus censitaire, c’est à dire qu’il suffit d'être assez riche pour pouvoir y prétendre. Les esclaves sont traités selon le code des esclaves (à lire dans la fiche Faction Esclaves.)

Culture

► La Culture Akanthienne est très centrée autour de sa noblesse et notamment de son Roi. C’est lui qui, en matière de mode, us et coutumes, dans les cercles supérieurs de la société, fait le jour et la nuit. Selon la force de son caractère, ses conseillers peuvent l’influencer mais la tendance est claire : si le Roi s’affiche au bal en rouge, la moitié de la capitale le lendemain s’habille en rouge.
► Ils utilisent leur monnaie propre, l’écu, qui est toutefois assez recherchée dans le monde car elle a une bonne valeur à cause de sa concentration en métaux précieux supérieure à celle des autres.
►Quant à la technologie et à la magie, elle se concentre naturellement chez les plus riches et les plus puissants. Si un esclave a une aptitude, il est vite acheté par un grand noble ou un marchand, si son pouvoir est utile. Si un Technogène débarque sur le territoire, si un prototype inédit y est introduit par des moyens légaux ou non, c’est encore vers ces gens qu’ils sont acheminés car ce sont eux qui peuvent fournir le plus de leur précieuse monnaie aux contrebandiers.
► Enfin, les gens qui manifestent des aptitudes particulières pour le travail technique ou pour la magie ne reste souvent pas esclaves longtemps car ils sont si prisés qu’ils finissent par pouvoir s’affranchir et s’élever dans la société, car il n’est pas stigmatisant d’avoir été esclave un jour : ce qui compte c’est d’avoir été capable de s’en sortir et de pouvoir fonder une dynastie digne de ce nom.

►C’est un peuple très fier notamment parce que pour les citoyens libres il n’y a pas d’hérédité du titre, c’est une question de richesse et donc, pour eux, d’efforts et de travail. Pour se démarquer des pauvres esclaves qui ne possèdent rien, chacun fait de son mieux pour paraître le plus fringant possible et leur tempérament méridional les rend prompt à la violence si leur statut est remis en question, leur superbe mise en doute.

► Plus on s’éloigne de la capitale, moins les modes sont suivies et plus les coutumes locales prennent le dessus. Il faut aussi prendre en compte le fait que de nombreuses races cohabitent et n’ont pas toujours les mêmes habitudes : les sirènes ont tendance à se démarquer des salamandres de manière volontaire, juste pour être différents par exemple. Voici une liste non exhaustive de comment s’intègrent les différentes races en général dans le royaume :

- Les Élémentaires : autres que les Salamandres sont en majorité des citoyens libres, parce que les Dryades se sont vues confiées la gestion des domaines royaux forestiers, ce qui rapporte pas mal, tandis que les Sirènes ont la mainmise sur la marine marchande.

- Les Elfes Sylvestres et Sombres : Il y a peu d’Elfes en Akantha cependant, et ils ont plutôt tendance à faire partie des esclaves : ils sont la main d’oeuvre des Dryades ou travaillent de façon générale aux côtés des autres esclaves pour des tâches diverses. Les plus riches peuvent se permettre d’avoir des esclaves personnels pour des tâches spécifiques (ex : une Salamandre pour chauffer l’hiver).

- Les Androïdes, Automatas, Cyborgs : Il y a peu, voir pas de Technogènes en Akantha et le peu qui existent sont en général des esclaves. Ils ont cependant un statut un peu particulier, du fait de leur rareté, qui les rend prisés de la noblesse, on pourrait donc dire qu’ils sont assez privilégiés par rapport à l’esclave de base mais selon le maître ce n’est pas un cadeau.

- Les Lycans : ayant un grand sens de la famille, de la meute, ont tendance à s'entraider pour ne pas laisser d’individu derrière mais il y a toujours des loups solitaires et, pour le bien de l’ensemble on ne peut parfois pas aider tout le monde, donc ils ont quand même des individus réduits en esclavage. Les Hybrides ont plutôt tendance à se retrouver dans le bas de l’échelle de la société à cause de leur origine souvent précaire.

- Les Humains : on les retrouve à toutes les sphères de la société sans règle générale, même si leur grand nombre dans la société fait qu’ils ont également le plus grand nombre d’esclaves.

- Les Maudits : Cela dépend un peu de leur utilité, de leur puissance, de leur nombre et de leur visibilité. Qui peut faire de réelles statistiques viables sur les goules et les vampires qui se fondent facilement dans la masse des humains ? Y-a-t-il une utilité particulière à garder des êtres aussi dangereux dans son cheptel d’esclaves, une fois qu’ils sont identifiés ? Dans tous les cas, étant donné leur population peu élevée pour la plupart, ils forment la minorité des esclaves et souvent le sont pour des tâches spécifiques et non pour de la main d’œuvre générale. Les All’Umbra eux sont trop reclus pour être vraiment comptés dans la population et en faire des statistiques probantes. C’est au cas par cas. En tout cas, tant qu’ils n’agressent pas des honnêtes citoyens et leurs propriétés ou les esclaves effectuant des travaux d’intérêt public (édification de routes, de murs, travaux dans les domaines de Sa Majesté le Roi), ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent et consommer les esclaves qu’ils achètent de leurs deniers. Les autres sont jugés/chassés/emprisonnés.

Relations

► Entre Akantha et Mearian : Akantha est une grande alliée de Mearian avec laquelle elle a une religion privilégiée :  les deux États se serrent les coudes, Mearian donnant une légitimité divine au monarque afin d’apaiser le peuple, Akhanta finançant la religion et la supportant en tant que religion officielle. S’il n’y a pas de chasse aux hérétiques au sein du royaume, toutes les fêtes, les jours fériés, ainsi que le sacre du Roi se font selon les rites de l’Ordre des Astres. Un “cardinal” Mearien est toujours présent à la Cour Akhantienne, un membre de la famille royale et/ou d’une ou plusieurs famille(s) aristocratique(s) (souvent un cadet) a toujours un poste correct dans un temple prestigieux. Cela permet de cimenter les relations et de se surveiller mutuellement au cas où.

Quant aux autres nations, Akantha est en mauvais termes avec Nueva et Ellgard. Ils restent passifs à l’égard de Nueva, continuant à marchander avec eux, le prix serait trop grand de les attaques ou de cesser tout contact mais ils sont plus ou moins opposés l’un à l’autre de manière idéologique du tout au tout ce qui n’aide pas les relations officielles. Ellgard étant en conflit ouvert avec Mearian, et trop militarisé au goût d’Akantha, cette dernière dénonce ses exactions et a coupé tout commerce officiel, bien que de la contrebande ait toujours lieu pour récupérer des biens technologiques rares. Akantha ne participe toutefois pas activement au conflit et ne fait qu’épauler, au mieux, Mearian en facilitant sa logistique ou prêtant des esclaves par exemple lorsque de la main d’œuvre est nécessaire.
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Ҩ Race Ҩ Race : Lycan Vulpes
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Ҩ Métier Ҩ Métier : Biologiste généticienne
Ҩ Magie Ҩ Magie : Arcanum Celesis
Civil
Dim 21 Jan - 13:29

Histoire

Contrairement aux autres nations, Mearian est relativement jeune. C’est à dire que si historiquement, Nueva pré-date la fin de Fhaedren et qu’on peut associer le régime de coopération Fhaedro-Salamandresque à la couronne actuelle en Akhanta, la cité des Seraphs n’a aucune existence avant l’an zéro.

Avant la catastrophe, l’endroit qu’occupe actuellement la théocratie a été le théâtre de quelques conflits par le passé. Déjà, à l’origine, il était occupé par des communautés majoritairement humaines et Sirènes qui ont subi les attaques incessantes des Salamandres venues du sud jusqu’à s’y installer et réduire de nombreuses populations en esclavage. Ceux qui purent s’en sortir était majoritairement alliés aux sirènes, justement, ou alors vivaient dans les forêts alentours et étaient trop bien fortifiés pour justifier qu’on s’occupe d’eux sans de trop grandes pertes. Ceci se passa au début des temps connus et jusqu’à nos jours ce territoire a été témoin de nombreux changements de propriétaires. Les humains sont toujours resté la population principale mais leurs maîtres a pu souvent changer. Les Elfes, lorsqu’ils sortaient plus souvent de leurs forêts nueviennes, passaient souvent par ce territoire et, en établissant des routes et des avant postes autour desquels ils échangeaient des denrées de leurs contrées, donnant envie à certains de rester sur place en profitant de la facilité de la vie pleine de richesse, plus riche que certaines familles de salamandres implantées là depuis longtemps et les remplaçant au commandement. Parfois, les humains, appelant leurs camarades à l’aide, reçurent de l’aide soit de la capitale de Fhaedren directement, pour leur donner une certaine illusion d’indépendance et les libérer plus ou moins du joug d’autres races, d’autres fois de l’empire qui se forma plus tard au nord, Ellgard, qui voyait en ces terres un moyen de s’étendre facilement. Dans tous les cas, cette partie du globe a très peu profité d’une indépendance réelle.

Mais après la destruction de Fhaedren, juste après ce qu’on appelle maintenant « l’an zéro », ces communautés profitèrent du chaos et des intérêts de chacun dans son propre territoire, au cœur des différentes nations, pour se renforcer et déclarer son indépendance. Non habitués à une telle liberté, tout était à faire : créer des méthodes de gouvernement et des institutions stables, mettre des hommes à leur tête, se faire accepter par la population… Si tout le monde avait l’air de souhaiter l’indépendance, il n’y avait pas grand monde qui savait vraiment comment s’y prendre, ce qui mena à quelques années de chaos interne. Heureusement pour eux, Nueva n’était pas intéressée par la conquête et Akhanta avait assez de problèmes internes pour ne pas vouloir se mêler de pauvres humains confus dans un coin ; sans parler d’Ellgard qui n’était qu’en formation.

Heureusement pour eux, quelques hommes providentiels s’élevèrent pour former la grande cité de Mearian et rassembler le peuple autours d’une seule et même idée… À l’époque, on ne savait pas trop quelles seraient les retombées de la catastrophe et les gens priaient encore les Dieux anciens : quel meilleur prétexte de rassemblement que la religion ? C’est donc autour de cette idée que la nation fut construite. Le gouvernement civil et l’Église restèrent séparés, mais travaillaient tout de même main dans la main pour administrer le pays et le développer. Ça n’aurait pas été très grave, ça n’aurait pas été grand-chose si tous ces développements étaient bien formés par de bonnes intentions. Hélas, c’est rarement le cas et ici aussi un plan était en marche.

Plus le temps passait et plus la religion devenait importante dans les mœurs, us et coutumes des Meariens. Toutefois, plus le temps passait, et plus il semblait que les catastrophes et les malheurs se multipliaient à Mearian. Maladies, famines, conflits internes nombreux et répétés… Les deux seules choses qui semblaient faire tenir Mearian étaient sans doute la religion et la fierté. La religion car c’était la base de toute l’éducation Méarienne et donc ce qui unissait tout un peuple. Là où les croyants des autres nations étaient diligents et faisaient leur devoir avec sérénité, les croyants Méariens étaient véritablement zélés. Toutes les fêtes y étaient plus grandioses qu’ailleurs, tous les rituels menés plus souvent et avec plus de soin, toutes les prières mieux connues, mieux récitées, mieux chantées. La fierté car leurs voisins semblaient lorgner sur le chaos interne de Mearian. Ellgard ne faisait rien pour aider leur voisin, Nueva vendait des armes à tous les camps lors de guerres civiles et Akhanta semblait presque encourager les bandes de barbares et pilleurs qui se cachaient dans le désert et profitaient du chaos pour attaquer Mearian. Devant l’intérêt manifeste qu’avaient donc les autres États à voir Mearian tomber afin d’en récupérer les restes, ni son peuple ni son gouvernement ne pouvait se laisser faire.

Le problème principal de l’importance de la religion dans le cœur des Méariens et l’absence apparente de résultat était la fatigue. Tout le monde était fatigué de prier pour ne recevoir que des miettes. Le désespoir pouvait avoir deux effets : renforcer la foi toujours plus ou… la briser à jamais. Et plus le temps passait, plus la foi, qui avait atteint un pic, commençait à faillir et le chaos à prendre le dessus.

C’était sans compter sur un ordre qui, au sein de l’Église, s’était développé, au fil du temps. D’abord, ils avaient été un genre d’organisation secrète, une branche très fermée dans laquelle on n’accédait que sur invitation et encore… Seules les personnes les plus influentes y avaient accès, mis à part les dirigeants de Mearian qui, selon les leaders de la secte, n’étaient pas « prêts » à recevoir la nouvelle illumination.

Cette nouvelle illumination n’était en effet rien de moins qu’hérétique ! Au lieu de se consacrer aux rituels ordinaires, ces hommes et ces femmes adoraient de nouveaux dieux qui s’étaient révélés à eux seuls en personne, leur enjoignant de garder le secret de leur existence jusqu’au moment propice. Les Seraphs, comme ils se faisaient appeler, venaient de se manifester sur ce plan et ils avaient des projets. Pour les mener à bien, toutefois, ils avaient besoin de ressources et d’une structure pour les supporter. Ils avaient besoin d’une terre personnelle. Étant donné qu’ils étaient nés dans la source de vie, non loin de Mearian, et que les autres États étaient trop… stables pour être infiltrés comme était en train de l’être Mearian, ils avaient élu domicile ici. Grâce à leurs pouvoirs de métamorphose, cela ne leur était pas d’une grande difficulté, d’autant plus que la plupart des mortels n’avaient jamais entendu parler d’eux. Ils étaient impossible à discerner ! Depuis les ombres, ils récupéraient petit à petit les positions les plus puissantes, tant au sein du gouvernement civil que de l’Église. En se faisant des amis influents qui leur donnaient du support, ils s’assuraient d’avoir toujours des positions avantageuses et, ultimement, de pouvoir diriger le pays.

Certains historiens dubitatifs peuvent penser que les catastrophes qui ruinèrent la stabilité de Mearian était le fait de cette nouvelle branche, de cet ordre… l’Ordre des Astres ! Mais s’ils veulent vivre, ils gardent leurs théories pour eux ou les formulent à Ellgard, loin de l’influence des Seraphs.

En tout cas, pendant une vingtaine d’années, à partir d’environ 280, ils décidèrent que le temps était venu. Ils se firent de plus en plus présents, mais en bien, aidant les communautés en difficulté. Personne ne pouvait manquer d’apercevoir que depuis que l’Ordre des Astres était public, la situation du pays s’était améliorée... Possédant la plupart des postes importants, le ras le bol de la population étant à son comble avant l’arrivée de l’Ordre et maintenant apaisé par leur intervention, ils organisèrent une grande cérémonie, dans laquelle ceux qui assumeraient le plus d’interaction avec les mortels révélèrent leur forme réelle… Ainsi que leurs puissants pouvoirs ! Il s’auto proclamèrent Nouveaux Dieux et promirent une nouvelle ère de gloire pour Mearian ! Personne ne sut s’opposer à eux, personne ne le put. Ils étaient trop puissants, trop bien placés et surtout… Le peuple était derrière eux. Les plus grands fanatismes ont besoin de quelque chose pour les pousser, et avoir une figure rayonnante, effrayante dans le ciel qui promet de sa voix puissante un bel avenir fait partie de ces choses.

C’est à partir de ce moment que l’Église et l’État se sont mélangés à Mearian. Le Pape n’a pas manqué l’occasion de se saisir du pouvoir : puisqu’ils avaient de Nouveaux Dieux meilleurs que les anciens et qui foulaient leurs terres, seul le pouvoir religieux pouvait bien administrer l’État. Le gouvernement civil fut vite évincé. Se mit alors en place la forme de l’État que l’on connaît aujourd’hui, qui avait été pensée à l’avance par les acteurs concernés : ils voulaient en effet ne pas rater leur coup… On connaît leur réussite !

À partir de là, les objectifs des Seraphs devinrent les objectifs de l’État et les relations avec leurs voisins devinrent de plus en plus conflictuelles. La seule exception fut Akhanta : le Roi Onyx II vit une opportunité dans cette nouvelle religion. Ses dieux semblaient forts et ils pourraient l’aider à unir ses sujets, lui aussi. Il s’allia donc à Mearian, forgeant de bonnes relations avec eux en adoptant leur religion tandis qu’en retour les personnes importantes de son pays pourraient bénéficier de bonnes positions à Mearian. Ensuite, si Nueva était en partie indifférente à Mearian, pour continuer à leur vendre des biens, les objectifs des Seraphs sont… en conflit avec ceux d’Ellgard. Leurs intérêts divergent en tous points et depuis l’accession de l’Ordre des Astres au pouvoir il ne s’est pas passé une année sans des altercations ou des escarmouches, quelle qu’en soit l’intensité, même si aucun conflit armé total n’avait jamais eu lieu…

Le pouvoir, toutefois, n’est pas de tout repos pour tous… Si certains sont des leaders naturels et leur simple présence inspire les hommes ; si ces mêmes leaders incorruptibles sont capables de garder la tête froide et de prendre les meilleures décisions même sous la pression, ce n’est pas le cas de chacun. Bien au contraire, ils peuvent facilement céder sous la pression, ou se sentir plus important que de raison, avoir le pouvoir qui leur monte à la tête, voire même vouloir en abuser ! Et ceci, combiné à la nature des Seraphs, à l’utilisation de certains des cristaux et de leur magie… Ca ne fait pas bon ménage.

C’est ainsi qu’un petit groupe de Seraphs, petit à petit, devint… détaché. Détaché des autres, détaché des mortels, détaché du bien commun, chacun avait sa raison de s’éloigner de ce qui avait été construit à l’origine par ses pairs. Usant de leurs pouvoirs à foison, à des fins diverses et variées, 9 Seraphs virent leur santé mentale se détériorer à une vitesse accélérée. Agonie, Chagrin, Colère, Cruauté, Désespoir, Folie, Jalousie, Léthargie et Peur. Ils furent rayés des registres, des textes, de toutes les archives. Officiellement, ils n’ont jamais existé. Et pourquoi ?

En 353, alors que les tensions avec Ellgard ne cessaient d’augmenter, ces 9 Seraphs, au paroxysme de leur aliénation, ils décidèrent de concert d’agir contre les leurs. Pourtant, il n’est pas possible de dire qu’ils avaient un but véritablement commun autre qu’une vague volonté d’amener leurs semblables sur le même chemin qu’eux, ou alors de récupérer plus de contrôle sur le pays et sur ses habitants afin de pouvoir continuer à abuser toujours plus de leur magie… Toujours était-il que, par surprise, alors que les autres étaient bien plus occupés à gérer la situation Ellgardienne et les fidèles, ils frappèrent. A 9 contre 21, le coup devait être subtil, décisif, et terrible. Il le fut évidemment, mais aucun trace ne fut gardée de ce qui se passa ce jour là. Qui tomba, qui survécut, qui trahit qui, qui opposa la bataille finale, si des mortels y participèrent ou non… Tout fut effacé et pour le monde, rien de tout cela n’était arrivé. Il n’y avait toujours eu que 21 Seraphs. Après tout, quelqu’un les avait-il vraiment comptés ? Si tous les registres disaient maintenant 21, c’est que c’était 21, c’était tout. Impossible de remettre en cause la parole des Seraphs, n’est ce pas ? C’est toujours sujet à interprétation, bien sûr… Toujours était-il que ces Seraphs, corrompus comme ceux qui sont dans la confidence les appellent maintenant, furent bannis. Forcés de se cacher à moins de subir le courroux des 21 légitimes, ils préparent leur revanche afin de faire tomber ceux qui furent leurs frères avec eux mais… A partir de là, il ne s’agit plus de l’histoire de Mearian.

Au sein de la théocratie, après ce remou au sein de leurs propres rangs, les Seraphs durent tout de même se poser des questions… Leur pouvoir était-il suffisant ? Ne fallait-il pas plus pour propager leur hégémonie et éviter qu’une telle dissention ne se reproduise ? De toute évidence, la réponse était positive, et comme à l’époque de l’invention de l’ordre des Astres, les machinations se mirent en route. Il fallait pouvoir s’occuper de Fhaedren, où tous les mystères concernant les cristaux pouvaient être découverts et percés à jour, sans que les autres nations ne s’en aperçoivent. Sans ça, elles pourraient elles aussi prendre le parti de se procurer ces joyaux de technologie dans un but similaire ! Et, ils le découvrirent assez vite, ils n’étaient pas les seuls à avoir eu cette idée. Si Akhanta, leur voisin le plus proche de Fhaedren, ne s’était pas livré à ces actes, satisfait de sa propre situation ; si Nueva, de l’autre côté, ne le faisait pas non plus à moins que des corsaires ne vendent au plus offrant le résultat d’un pillage chanceux ; ce n’était pas le cas de leur ennemi le plus ancien… Ellgard. Ils étaient sur le coup ! Comment, autrement, pouvaient-ils être aussi avancés technologiquement ? Il n’était pas envisageable de les laisser faire, de les regarder dominer le monde petit à petit technologiquement et militairement. Au fur et à mesure que le temps passait, alors qu’Ellgard était originellement sûr d’eux, car ils connaissaient mieux le terrain, et que les conflits se résumaient en escarmouches d’agents spéciaux confrontés à l’envie de se procurer, ici un cristal, là une archive, l’escalade de la violence fit son office… C’est ainsi qu’en 407 démarra la première véritable guerre post Fhaedren, le conflit Mearo-Ellgardien, qui continue encore de nos jour. Il voit à chaque instant des moyens toujours plus grands être déployés les uns contre les autres, un Seraph déployé ici, une arme de siège technomagique là, une escouade d’anges à la rescousse ailleurs, un automate rendu fou catapulté derrière les lignes… Rien ne les arrête.

Ce conflit ne saurait être stoppé que d’une manière : repousser l’adversaire totalement hors de Fhaedren. Mais alors, devant une situation aussi désespérée, qui dit que la nation perdante n’userait pas de TOUT ce qu’elle a en sa possession pour s’assurer que ce qu’elle perd, elle le fasse payer à son adversaire au centuple ? Il ne tient qu’à vous d’écrire l’histoire d’un conflit sans précédent !

Système politique

Théocratie. : Société où l'autorité politique a une assise d'ordre divin; Dans un État théocratique pur, la loi civile et la loi religieuse se confondent.

► En haut de la hiérarchie des mortels, le Pape, qui a tous les pouvoirs. Il décide de l’interprétation des textes sacrés, édicte les lois, est le ressort ultime de justice, chef des armées en plus d’être à la tête de la religion. Le Pape est élu à vie parmi les dignitaires de pays par les 7 Archmagisters, qui peuvent choisir qui bon leur semble bien qu’il s’agisse souvent d’un des leurs.

► La Grande Prêtresse officie à ses côtés et est ce qui ressemble le plus à un contre pouvoir. En effet, si le Pape dirige les mortels, il n’est pas en relation directe avec les Seraph la plupart du temps. Ils daignent le côtoyer lorsqu’ils en ont besoin et ils le traitent avec respect, mais ce n’est tout simplement pas son rôle. De ce fait, c’est la Grande Prêtresse qui fait le lien entre le Pape et les Seraphs, ce qui lui donne un grand pouvoir. Ces pouvoirs ne sont pas officiels : elle n’est censé être qu’une figure de proue, un symbole. Mais le peuple l’aime tellement, grâce à sa relation privilégiée avec les Seraphs, que la moindre de ses parole a un pouvoir politique très puissant. Il y a donc, selon la personnalité du pape et de la grande prêtresse, comme un subtil jeu de balance des pouvoirs selon lequel a le dessus à un moment donné. La Grande Prêtresse officie elle aussi à vie, et elle est choisie par les Seraphs eux mêmes. Nul ne connaît ce qui leur passe par la tête lorsqu’ils la choisissent, mais c’est un grand honneur que de l’être. Chaque petite fille rêve de devenir la Grande Prêtresse un jour, chaque père rêve que sa fille soit sélectionnée.

► De l’autre côté de la balance, les Seraphs. Ce sont eux qui ont catapulté au pouvoir ceux qui furent les premiers dirigeants de Mearian grâce à leur puissance, leur apparence majestueuse et aussi leur subtilité, étant donné qu’ils peuvent se camoufler parmi la population humaine sans que ceux ci ne s’en rendent compte. De plus, comme les dieux anciens ne répondaient plus depuis longtemps, ils se sont emparés du pouvoir au meilleur moment possible. S’ils sont la véritable autorité à Mearian, tout ne leur est tout de même pas permis. Ils jouent un jeu dangereux en exploitant les mortels ainsi et ils ont plus besoin du Pape et de la Grande Prêtresse qu’ils ne veulent bien l’avouer. En effet, leurs adorateurs, sans la figure de la Grande Prêtresse pour les rassurer, ont plutôt un rapport de peur face aux Seraphs. C’est pour ça qu’ils ont besoin d’intermédiaires, afin de ne pas créer la méfiance. Ils doivent alors maintenir un certain équilibre, agir avec la prestance des dieux pour se faire respecter mais savoir compromettre et satisfaire leurs sujets et notamment ceux au sommet de la hiérarchie pour qu’ils trouvent un intérêt à les servir.

► Ces trois institutions forment le noyau dur de la politique Mearienne, c’est dans leurs mains que se concentrent toutes les grandes décisions et tout le pouvoir, jusqu’à la vie et la mort de chacun des fidèles.

► Au niveau armée, si le Pape est le chef suprême des forces, il délègue la plupart de ses pouvoirs, à part celui de déclarer la guerre, à ses 7 Archmagisters. Ils ont chacun une certaine spécialité magique et stratégique et font office à la fois de généraux lorsque la situation le demande et à la fois de chasseurs d’hérétiques dans d’autres moments. Ils sont sans pitié à cet égard et aucune transgression à la parole du Pape ou des Seraphs n’est tolérée. Dans le doute, la rumeur court qu’on aurait entendu l’un d’entre eux dire à son collègue : « Bah. Tuons les tous, les dieux reconnaîtront les leurs ». Ils sont choisis par le pape.

► Les Magisters sont sous leurs ordres directs mais ne forment pas en temps ordinaire un véritable corps d’armée. En tant que combattants, ils vont de pair avec les Prêtres qui sont les simples hommes de foi de l’État. Ces deux derniers échelons ne sont bien souvent que peu au courant des véritables secrets et pas beaucoup plus instruits que les simples citoyens, si ce n’est qu’ils ont une connaissance approfondie des textes sacrés. À part ça, ils sont surtout dépositaires de l’autorité du Pape devant le bas peuple, ce qui leur donne un grand pouvoir par rapport à eux. Dans leurs communautés, les Prêtres et leur Magister sont indispensables car ils font tout. Ils font office de maire, parfois de maîtres d’école ainsi que de juges de la plupart des conflits. Leur Magisters dirige la police si elle existe ou sert d’instructeur des affaires et mène son enquête personnelle lorsque c’est nécessaire avec tous les moyens à sa disposition. Depuis la guerre, cependant, de nombreux Magisters ne sont pas assignés à un Prêtre et partent à la place au combat avec les citoyens ordinaires afin de sécuriser les intérêts du pays à Fhaedren.

Culture

►La culture Mearienne est très grégaire et pousse à la conformité et à s’en remettre au groupe plutôt qu’à l’individu pour ses décisions. En effet, tout le monde doit avoir la même religion, donc adorer les mêmes Dieux, et nul n’est autorisé à penser autrement que ce que les autorités et leur interprétation sacrée leur dit. Il s’agit presque littéralement d’un troupeau, et à leur tête le Prêtre et le Magister sont le berger et le chien qui les rassemblent et les dirigent, prenant eux même leurs directives de personnes mieux placées qu’eux. Cela dit, ce n’est pas forcément un mal, il y a des avantages : la solidarité est très forte à Mearian et sans pouvoir parler de système « social » d’entraide, chacun est prêt à sacrifier un peu de son confort pour son prochain tant que celui ci rentre dans le moule. Par contre, la société est impitoyable avec les brebis galeuses qu’elle ne tolère pas.

► Ce sens du sacrifice leur est inculqué dès leur plus jeune âge et s’il est fort dans leurs petites communautés, il l’est d’autant plus pour la religion, ses chefs et ses Dieux. La population Mearienne moyenne est prête à mourir pour satisfaire ses dirigeants, car elle est persuadée d’y trouver la rédemption de l’âme et toute autre récompense que l’on pourrait lui donner dans ce monde ou dans l’autre. Il est en plus certain d’aider une cause qu’il croit juste, que ce soit vrai ou non. Les Dieux n’en sont que parce qu’on ne peut pas remettre leur parole en question, n’est ce pas ? Donc tout ce qu’ils font est juste. La plupart des gens sont donc soit inconscient des folles lubies de certains Seraphs, obnubilés, par la Grande Prêtresse ; soit se voilent volontairement la face pour leur propre confort et celui de leur famille. Il ne faut pas les prendre pour des cyniques ou des imbéciles, toutefois. Beaucoup pensent vraiment pouvoir apporter un monde meilleur en étendant leur religion au monde entier, terminant les conflits par la paix intérieure et tout ce qui s’en suit. Naïf mais louable, et il est difficile d’argumenter contre tellement ils en sont persuadés.

► S’il s’agissait de nommer une véritable performance culturelle de Mearian, quelque chose qu’on ne pourrait pas leur enlever est la qualité de leurs chœurs, à l’entraînement long et difficile mais à la voix si limpide que peu de ceux qui ont assisté aux festivités organisées en l’honneur des dDieux, notamment celles pour lesquelles certains Seraphs sont présents en personne, ont pu rester de marbre.

►La grande majorité des grands dignitaires et/ou des hommes d’armes à Mearian sont soit des humains soit des anges zélés encouragés dans leurs actions par les Seraphs. Les autres races sont beaucoup moins représentées, sauf les Salamandres, qui peuvent prétendre à des postes importants grâce à l’alliance entre Mearian et Akhanta. Ils deviennent souvent Magisters de Prêtres reconnus ou voyageant beaucoup et ayant donc besoin d’une protection particulière, ce que les Salamandres affectionnent particulièrement alors que les anges préfèrent peu s’éloigner de Mearian.

► Les autres races sont en général acceptées mais peu représentées. Il suffit, pour s’intégrer et monter les échelons, de croire sincèrement en la religion (ou de faire assez bien semblant) et de ne pas s’écarter du droit chemin tracé par les supérieurs. Pour la suite, un peu d’ambition peut faire l’affaire en général. Les seules exceptions sont les Technogènes, rarissimes voire inexistants dans ces contrées à cause de la guerre avec Ellgard et le biais que les Meariens ont contre la cristotechnologie. Il semblerait que les armes créées avec des cristaux absorbent l’âme de ceux qu’elles tuent, ce qui empêcherait donc d’accéder au salut. De ce fait, les Technogènes profitant de cette technologie, beaucoup ont des superstitions à leur propos, qu’elles soient fondées ou non, et il est extrêmement difficile pour l’un d’entre eux de ne serait-ce que se faire accepter. Par principe, c’est la même chose pour les démons. Les Goules ici sont pourchassées car il semble sacrilège au dogme de se nourrir de la viande de ses pairs, notamment de la viande humaine. Les Vampires, eux, sont tolérés tant qu’ils restent discrets et ne tuent personne.

Relations

Leurs relations sont hostiles avec tous ceux qui n’ont pas voulu embrasser leur religion et ils sont très agressifs sur ce point.

► Entre Mearian et Akantha : Les deux pays sont provisoirement alliés. Cela signifie qu’ils ont des relations amicales avec Akhanta, bien qu’ils considèrent que cette nation n’en fait pas assez pour étendre la sphère d’influence des Seraphs. En effet, si les dirigeants d’Akhanta ont pleinement embrassé la religion et organisent des festivités en l’honneur des Seraphs, ils ne forcent pas leur peuple à pratiquer la religion, ce qui peut mener à des… fuites, de Mearian vers Akhanta pour ceux qui se sentent opprimés par le régime à cause de leur manque de zèle. Autre fait d'importance, Akantha ne participe pas à la guerre, du moins pour le moment...

► Entre Mearian et Nueva : les relations sont agressivement neutres pourrait-on dire. C’est à dire que Mearian ne peut pas se passer des produits Nueviens et Nueva aime trop l’argent des religieux pour couper les ponts mais comme Nueva n’a pas adopté clairement la nouvelle religion, Mearian aimerait bien se débarrasser de ces liens gênants ou affecter d’une façon ou d’une autre Nueva. Ne pouvant se permettre une deuxième guerre, ils se contentent pour l’instant d’envoyer vague après vague de missionnaires, ce qui a le don d’exaspérer la population qui aimerait bien voir le nombre d’hommes en noir faisant du porte à porte diminuer.

►Entre Mearian et Ellgard : cela va sans dire que les relations sont au plus bas. Les communications ne volent pas au dessus de l’insulte, aucune relation diplomatique, l’espionnage se fait dans les deux sens à foison… C’est la guerre, quoi ! Ellgard fait tout son possible pour empêcher son peuple de se convertir, Mearian effectue un effort de même puissance mais en sens inverse en aidant la résistance comme elle le peut à condition qu’elle accepte la nouvelle religion et surtout, ils se livrent de terribles batailles aux alentours de Fhaedren, comme leur objectif principal n’est pas la conquête du territoire de l’autre mais bien plutôt de récupérer des secrets perdus sur la puissance des cristaux et leur utilisation…
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Dim 21 Jan - 13:30

Histoire

Nombreux sont les récits qui parlent de voyages vers l’orient, d’une traversée longue et périlleuse pour rejoindre des terres inconnues. En ce monde, peu importe d’où vous venez, c’est le cas. Du centre de Fhaedren ? Les mers sont pleines de monstres terribles et en proie à de régulières et violentes tempêtes. De ce qui deviendrait plus tard Ellgard ? Les denses forêts qui séparent cet endroit des communautés intelligentes et établies sont inhospitalière et la faune est prête à tout pour vous faire la peau. La solution la plus simple serait de contourner le problème en passant à revers, c’est à dire en descendant de Fhaedren, puis allant à l’ouest où les forêts qui mènent aux communautés qui y vivent sont moins touffues mais… Il faut traverser le territoire des salamandres et faire un très long voyage, selon l’endroit d’où on vient ! Tout ceci pour expliquer la longue isolation dans laquelle vécurent en premier lieu les habitants de ces contrées, en majorité les elfes et les dryades.

À l’époque, ces peuplades, pour la majorité du monde, n’étaient guère plus que des légendes. Et pourtant elles existaient bel et bien ! Les elfes en particulier font partie des peuples les plus anciens du monde, certains allant jusqu’à dire qu’ils auraient planté les immenses forêts dans lesquelles ils construisirent leurs habitation ensuite. Avec cette ancienneté, dit-on, vient la sagesse, mais également la richesse. Alors qu’ils n’aspiraient qu’à la tranquillité, à communier avec la nature tels leurs ancêtres depuis des temps immémoriaux, de nombreux aventuriers tentaient de braver les obstacles naturels qui les séparaient d’eux dans le seul but de les apercevoir. Lorsque leur existence fut confirmée pour le monde, certains riches individus, notamment de Fhaedren, voulaient en avoir pour eux même et c’est de cette manière que les premiers conflits éclatèrent.

En effet, certains elfes parmi les plus jeunes voulaient voir le monde. Malgré la méfiance des anciens, on ne pouvait pas les empêcher éternellement. Certains alors daignèrent faire le chemin retour avec les aventuriers qui avaient bravé les obstacles les plus terribles pour avoir la chance de leur parler. Sauf qu’à leur retour à la capitale, loin de leurs rêves d’exploration et de découverte, ils finissaient souvent enfermés dans des prisons plus ou moins dorées selon celui qui faisait leur… acquisition. À la limite du zoo humain pour certains, matériel d’expériences plus ou moins terribles pour d’autres… Un point commun : ils ne revoyaient jamais leurs forêts natales. En tout cas pour la plupart ! Une exception à cette situation s’éleva. L’histoire se rappelle d’elle comme Amnestria Vabella, et on raconte encore sa beauté et sa bonté extraordinaire. Piégée par les belles paroles de perfides humains, elle s’était rendue en Fhaedren mais s’y était retrouvée enfermée… Heureusement pour elle, un de ceux qui l’avaient capturée était tombé amoureux d’elle ! Plein de regrets, cet aventurier avait réuni sa bande pour aller la délivrer du grand dignitaire qui la tenait au sommet de sa tour. Ils y périrent tous, mais ils avaient su donner une chance à l’elfe de retourner parmi les siens. Cela lui permis d’avertir les autres du destin qui leur était réservé en Fhaedren ! Ce fut une heure sombre pour de nombreux elfes qui prirent conscience qu’ils avaient inconsciemment et depuis des années envoyé des jeunes se faire enlever voire torturer de leur plein gré.

Deux réactions émergèrent au sein de la communauté. La première fut de resserrer encore plus les liens qui les unissaient à la nature et sceller à tout jamais cette partie du monde par magie, empêchant les humains d’y mettre à nouveau les pieds et de leur causer du mal. Ils n’avaient pas besoin du monde extérieur de toute façon et comme de toute évidence ce dernier ne les respectait pas il ne méritait pas leur attention. La deuxième fut plus violente, s’isoler n’était pas assez : il fallait donner une leçon à ces humains qui avaient osé lever la main sur leur peuple noble !

Nul ne pouvait choisir la bonne manière d’agir et la communauté fut, pour la première fois, divisée. Les deux voix les plus véhémentes pour chacune des deux idées étaient des frères jumeaux, Kzerzah et Korah Yinwenys. Les premiers, les plus nombreux, pour l’isolation, vêtus de vert. Les seconds, un groupe isolé mais puissant, vêtus de noir. À cause de deuxième groupe, aucun consensus ne pouvait être trouvé. Pour résoudre ce différent, il est dit que les deux frères utilisèrent un rituel ancien. Ils se rendirent à deux au plus profond de la forêt, mais à partir de là nul ne sait ce qu’ils y firent. Seul Kzerzah rentra de ce périple et personne n’entendit plus parler de Korah. Ses fidèles furent exilés alors que les frontières de la forêt étaient rendues plus impénétrables que jamais… Certains pensent que ce fut le point de naissance des elfes noirs qui, le cœur rempli de tristesse pour leurs semblables maintenus captifs et d’être à leur tour des captifs du monde, loin des forêts orientales, auraient progressivement adopté leur couleur. Il n’existe toutefois aucune preuve de cette version des faits et aucun elfe ne peut ni la confirmer ni l’infirmer.

Toujours est-il que ces elfes noirs furent le premier mouvement de résistance contre Fhaedren à œuvrer de l’intérieur pour délivrer les leurs. L’histoire leur montra que c’était une erreur : cela leur coûta de nombreuses vies et la population générale commença à avoir peur des elfes, ce qui justifia pour Fhaedren d’aller s’essayer à la conquête de leurs forêts.

À ce moment, comme les salamandres faisaient déjà partie de Fhaedren, la stratégie était simple… Les faire sortir de leur trou par les flammes ! Leur bien aimée forêt ne ressemblerait plus qu’à un tas de cendre s’ils ne se soumettaient pas ou permettaient au moins le passage vers chez eux à nouveau. Peuple fier, ils n’étaient pas prêt à se laisser abattre sans rien faire ! Réunis sous un but commun, les elfes anciens de Nueva et les elfes noirs de l’extérieur agirent de concert, en communion avec la nature et son incarnation, les dryades, pour mettre à mal les armées de Fhaedren. Le royaume finit par vaincre, mais à quel prix ? Ils firent leur avancée vers le cœur de la forêt, au fur et à mesure, mais tel Pyrrhus leurs pertes furent telles qu’ils ne purent imposer leur contrôle aux elfes. Nul ne voulant perdre plus que ce qu’il avait déjà perdu, un accord de liaison fut établi, afin d’empêcher qu’ils ne s’isolent à nouveau comme ça et gardent toutes leurs ressources pour eux. Ils devraient commercer régulièrement avec Fhaedren et laisser un passage sûr pour ceux qui souhaiteraient se rendre dans leurs forêts, tandis qu’en échange le royaume ne brûlerait pas tout et permettrait aux elfes de vivre comme des citoyens ordinaires dans les autres contrées. Cet accord ne satisfaisait personne, mais n’est ce pas à cela que l’on reconnaît les meilleurs ?

Avec l’influence de plus en plus grande de l’extérieur, les nueviens durent s’organiser. S’ils ne s’en rendirent pas forcément compte au début, ce fut de plus en plus évident et les effraya même : ils pensaient que leur culture, à terme, disparaîtrait s’ils ne faisaient rien, notamment les elfes noirs qui, de retour dans leurs terres natales, prêchaient toujours contre ceux qu’ils considéraient comme des étrangers.

C’est ainsi qu’au fur et à mesure de l’existence de Nueva dans Fhaedren se développa un fort sens de la communauté. Autour des elfes, d’abord, qui se réunissaient déjà sous le plus vieux des leurs, l’ancien du village. Avec le temps furent acceptés dans ces communautés réduites les membres d’autres races qui étaient venues s’installer dans ces bois pour y vivre. Pour organiser les échanges avec l’extérieur, qu’ils étaient obligés d’accepter par leur accord avec Fhaedren, les anciens commencèrent à se réunir entre eux pour établir des stratégies communes. Avec le temps, ce conseil s’officialisa et on les appela des « sages ». Ils limitèrent leur nombre pour donner plus de poids à leurs décisions et décidèrent d’élire parmi eux un chef, un « grand sage » qui permettrait de les départager en cas de désaccord.

Nueva fut sans doute l’endroit le moins touché par l’effondrement de Fhaedren. Leurs relations étaient déjà juste cordiales et commerciales et non pas d’association et ils n’avaient rien à gagner de spécial à continuer à être avec eux. Au contraire, cette explosion leur permis d’avoir affaire à plus de monde pour exporter leurs biens, commerce qu’ils maîtrisaient très bien grâce au royaume justement. Ce dernier avait été comme un piédestal, leur enseignant les bienfait d’un regard vers l’extérieur, et maintenant ils pensaient devoir montrer au reste du monde qu’ils avaient tout intérêt à se comporter comme ça aussi… Contre leur gré s’il le fallait !

La plus grosse modification apportée à Nueva par l’effondrement de Fhaedren est une vague d’immigration sans précédent comme la diaspora elfique rentrait au bercail et, avec eux, des amis ou même de la famille de bien d’autres espèces. Durant le temps qui sépare la chute du royaume et le présent, les elfes finirent même par accepter que des anciens proviennent d’autres races, pourvus qu’ils soient vraiment les plus âgés. Mais pas question de faire comme avant, pour les grands sages ! En effet, qu’une petite communauté se réunisse autour d’une salamandre ou d’un lycan, cela ne les dérangeait pas plus que ça, mais que le pays entier se réunissent autour d’eux ? Impensable ! C’est dans ce contexte et après de nombreux débats que le système actuel se mit en place : sous couvert d’être plus juste pour tout le monde, il faudrait maintenant voter pour les sages. Quant au tribunat, c’était un moyen, si jamais un sage non elfique venait à être élu, de le tenir à carreau. L’histoire nous montre bien que ce que les premiers instigateurs de ces institutions avaient en tête n’est pas resté bien longtemps, car si les elfes sont toujours les plus nombreux dans les forêts de Nueva, ils ne le sont pas au point de pouvoir garder tout à fait le pouvoir à eux seuls et maintenant beaucoup de races sont considérées comme y ayant leur place, se sont intégrées !

Quant à l’influence de Nueva, depuis tout ce temps, sur le monde, on la connaît… Artisans de renom au commerce florissant le jour ; riches contrebandiers prêts à tout ou presque pour influencer, pour ce qu’ils croient être le bien commun, les autres nations du monde et leur faire voir leur vérité… Et à savoir s’ils y parviendront un jour… Peut être grâce à vous ?

Système politique

Nueva est une république démocratique oligarchique, sans doute l’État du globe qui donne le plus de pouvoir à son peuple, mais qui parallèlement réserve quand même celui ci à une certaine élite : le peuple choisit juste celle qu’il préfère. Les institutions principales de ce pays sont le Conseil des sages et le Tribunat.

Les sages sont 10, élus parmi les notables du pays. Ils doivent avoir au moins 50 ans, savoir lire et écrire, avoir complété son éducation dans l’université de Nueva et avoir servi l’Etat d’une manière ou d’une autre pendant au moins 5 ans dans leur vie (administration, assistance aux Sages, oeuvre philanthropique majeure, recherche dans l’intérêt commun). Leur mandat est à vie et ils ne sont remplacés qu’à leur mort. Ils sont élus à la majorité des voies des différents chefs de communautés au sein de l’Etat (ancien du village, maire de la cité, etc). Le Grand Sage est choisi parmi les 10 sages par eux mêmes. Il est primus inter pares, c’est à dire qu’il n’a pas de réels pouvoirs supplémentaires, plutôt des devoirs supplémentaires et une voix prépondérante lorsqu’il faut trancher des délibérations. Il est le visage de Nueva face aux autres nations, c’est lui qui se déplace lorsqu’il faut rencontrer les autres leaders, c’est lui qui préside aux cérémonies officielles les plus importantes et c’est majoritairement lui et son service d’administration qui préparent les accords qui doivent être faits avec les autres Etats.

Les sages sont assistés par une deuxième chambre, le Tribunat, composé de 100 membres choisis par les grands sages eux mêmes (10 chacuns). Ils doivent avoir 20 ans minimum mais n’ont pas d’autres conditions pour participer : si les sages représentent la voix de la raison, de l’expérience et de la connaissance, les tribuns représentent le peuple au sens large. Ils peuvent venir de toute profession, représenter des intérêts tout à fait différents et ne pas être du tout impliqué dans la politique. Une fois choisie par un sage, la personne n’a pas le choix et doit remplir son devoir. Leur utilité est de travailler de concert avec les sages afin de donner leur avis sur les lois qu’ils souhaitent mettre en place ou sur la politique générale. En effet, si les sages voient le bien commun avant tout et sont réputés pour avoir l’intérêt général à coeur, leurs origines, souvent des hautes sphères de la société, peuvent leur faire oublier le bas peuple. Le Tribunat n’a pas de pouvoir propre, il ne vote pas, il ne délibère pas, mais il est indépendant et totalement dévoué à son travail législatif. Il est traditionnel pour les sages de sélectionner leurs tribuns de façon totalement aléatoire, même si certains dérogent à cet usage pour un ou deux de leurs choix, parfois. Ce n’est pas forcément mal vu si le choix est justifié et pas simplement un ami ou un membre de la famille du sage. Ils ont un mandat de 10 ans et le Tribunat est renouvelé par moitié tous les 5 ans pour éviter la stagnation des idées.

A cause de la manière dont le système et les institutions sont mises en place, il n’y a pas de partis politiques en Nueva. Etant donné que les sages ne sont que 10 et restent en place à vie (jusqu’à la mort ou jusqu’à ce qu’ils se retirent), ce sont des individus illustres qui tentent de se démarquer à tout prix, durant leur vie pour être connus du peuple et donc avoir une chance d’être élu alors qu’il n’est pas simple de faire voyager l’information. La plupart des sages sont donc des gens aisés/riches, ou des gens qui ont su se ménager des mécènes puissants : dans le cas contraire, impossible de suffisamment visiter toutes les communautés ou faire connaître son projet dans une étendue assez large pour que la population vote pour la personne.

Le tribunat, à cause du caractère aléatoire de la sélection, peut varier grandement dans ses idées tous les 5 ans, selon qu’une frange de la population soit plus représentée ou pas, ou selon que plus ou moins de sages aient choisis eux même leurs tribuns ou non. De manière empirique, que le hasard fasse bien les choses ou qu’il y ait eu un petit coup de pouce que l’on nomme trucage, il a toujours été assez équilibré dans sa composition et dans ses avis. De ce fait, il y a toujours des avis contradictoires qui sont présentés aux sages et le tribunat parle rarement d’une seule voix. Toutefois, quand il le fait, les sages peuvent comprendre qu’il s’agit d’un souhait du peuple entier et qu’il leur sera difficile de passer outre.

Culture

Les habitants vivent en majorité dans des petites communautés, des regroupements de villages, à part dans la capitale qui elle est plutôt regroupée en quartiers. Il s’agit peu de division ethnique car beaucoup de la population de Nueva est originaire de l’immigration (populations qui fuient les régimes des voisins plus durs d’Akantha, Ellgard et Mearian ou simple déplacement dans l’espoir d’y trouver une situation meilleure ou se regrouper avec une population qui leur ressemble) ; mais plutôt une division par “vague”, c’est à dire que les habitants “originaux” de Nueva habitent les vieux quartier, tandis que les vagues successives d’immigration qui s’intègrent plus ou moins bien se rangent autours dans un agencement un peu confus selon les besoins du moment.

Chaque communauté est dirigée par deux personnes : un “ancien”, la personne la plus vieille de la communauté qui la guide grâce à son expérience et son vécu ; et un délégué administratif de la capitale qui observe et essaie de concilier les traditions et les coutumes communautaires avec les lois et les directives de la capitale. Si cela peut parfois créer des tensions, des compromis sont souvent trouvés grâce à ces nombreuses délégations qui facilitent les discussions entre le gouvernement central et les communautés plus ou moins autonomes en dehors de ça.

Les deux communautés les plus représentées en général sont les elfes et les elfes noirs qui s’opposent beaucoup sur leurs idées, les elfes étant beaucoup plus inclusifs que les elfes noirs qui veulent souvent placer leurs communautés en avant par rapport aux autres. Pas de conflit ouvert ou d’exclusion ferme mais un individualisme plus poussé que les autres. Vue leur longévité, ce sont souvent eux les anciens qui dirigent les communautés et de ce fait ils quittent moins leurs terres natales que les autres races : ils ont plus de chance d’atteindre un statut puissant à Nueva que dans les autres nations, même si bien sûr presque tout le monde a sa chance un peu partout. Suivent ensuite les dryades et les lycans qui sont originaires de ces forêts mais qui se sont bien plus étendus sur le territoire mondial que les elfes, par exemple. Enfin, les autres races “magiques” sont assez bien représentées à l’exception des sombres qui forment une minorité avec les humains. Si on devait prendre un groupe de 10 tribuns, il y aurait probablement  4 elfes, 2 élémentaires autres, 2 lycans, 1 humain et 1 sombre (s’il n’est pas caché) ou un technogène.

Les technogènes sont acceptés et respectés tant qu’ils prouvent leurs capacités à ressentir des émotions, notamment l’altruisme, afin de servir au mieux la communauté. Ils sont constamment mis à l’épreuve car tout le monde ne leur fait pas confiance, mais s’ils arrivent à passer ces tests ils ont de bonnes chances de pouvoir s’intégrer dans une communauté. Ils ont les mêmes droits que les autres citoyens mais il est très peu probable d’en voir un recevoir une occupation officielle, sauf peut être dans l’administration et encore. S’il devait être tribun, il y a des chances que quelqu’un triche un peu pour changer le résultat. S’il devait être l’ancien d’une communauté, on arguera qu’une machine ne peut pas être un “ancien” car on ne pourrait peut être jamais la remplacer ce qui serait injuste. Quant à devenir sage, peu de gens iraient jusqu’à voter pour eux.

Les sombres sont plus ou moins acceptés mais regardés avec une grande méfiance. Les vampires sont tolérés, la population est assez tolérante envers les démons et les all’umbra qu’ils connaissent peu mais qui n’ont pas mauvaise réputation. Quant aux goules… Elles feraient bien de se cacher, dans ce pays ! En effet, étant donné que le bien commun est largement supérieur aux intérêts personnels et que Nueva est largement pacifique, ces anthropophages sont très mal vus ! Ils n’ont aucun moyen légal de se procurer leur nourriture et si une goule est découverte, les superstitions voudront qu’on lui attribue tous les malheurs du voisinage même si elle n’a rien fait. En théorie elles ne sont pas hors la loi mais elles n’ont pas le droit non plus ni de tuer pour manger ni de récupérer des cadavres. Si elles vivent à Nueva, donc, elles sont dans la clandestinité la plus totale et seront chassées si on découvre où et comment elles se nourrissent. Il y a bien sûr une certaine hypocrisie au fait que tant que ses actions restent loin des yeux, on ne dit trop rien, on ne se demande pas comment la goule fait pour subsister, mais dès que le subterfuge est découvert, les gens peuvent être très cruels…

Bien que de nombreuses personnes sous estiment Nueva, c’est en réalité une grande puissance économique. Leur mode de vie et leurs techniques ancestrales en font de très bons artisans et ils possèdent des produits naturels très efficaces : ils exportent une très grande quantité de produits de luxe et leur nation prospère. Le secret de leur grand profit vient du fait qu’ils ont et les ressources sur place et les techniques pour en tirer le meilleur parti, c’est peut être un des endroits les mieux fournis du globe en ressource et pour tout projet d’envergure quelque part dans le monde il est presque obligatoire de passer par eux pour compléter telle masse de matériaux ou avoir l’avis de tel maître artisan reconnu.

Grâce à sa richesse, Nueva est à la pointe de la technologie, derrière Ellgard bien sûr. Le fait est que cet État est bien moins efficace que l’Empire car, contrairement à ce dernier, la technologie est pensée pour être en harmonie avec la nature et la déranger le moins possible. De plus, comme la plupart de ses habitants sont de nature magique, ils n’ont pas forcément autant besoin de la technologie, à part pour leurs activités commerciales. Ils ont donc accès à une très bonne technologie dans le domaine du travail et du commerce mais ne l’utilisent pas forcément dans la vie de tous les jours, dans les hobbies par exemple.

► Militairement, Nueva n’est pas très efficace en soi car c’est une nation de pacifiste qui préfère échanger et commercer plutôt que de prendre par la force, ses habitants pensant qu’un deal bien négocié est souvent plus avantageux et plus dur à obtenir, et donc meilleur, qu’un bien pris par la force. Cependant, ils ont réussi à échapper à toute tentative de conquête par les autres nations par plusieurs moyens. D’une part, leur territoire est difficile à prendre car il peut être très inhospitalier pour qui ne connaît pas les chemins, à cause de ses nombreuses forêts. Ensuite, tirant avantage de leur terrain, les Nuevois ont mis un place un grand nombre de mesures défensives qui permettent de dissuader les éventuels agresseurs qui voudraient les envahir. Ce serait long, épuisant et toute victoire serait pyrrhique au mieux. De plus, si on compte le nombre de races magiques plus l’argent qu’il brasse, non seulement ses habitants sont assez capables de se défendre (juste pas d’envahir d’autres contrées) mais en plus ils auraient les moyens de se payer les services de mercenaires nombreux et puissants pour protéger leur patrie. Enfin, ce serait tout simplement contre productif car Nueva est une source de richesse pour tous : elle échange avec tous sans discrimination ses produits et achète aussi en grande quantité ce qu’il lui manque ou des services de spécialistes étrangers dans les domaines qu’elle ne maîtrise pas. Sa situation actuelle, pacifique et riche, assure sa sécurité. Avec autant d’argent, toutefois, qui dit qu’elle ne finance pas, dans l’ombre, quelque mouvement insurrectionnel contre ce qu’elle pourrait considérer comme des despotes… ?

Relations

Nueva paraît hypocrite aux yeux des autres Etats, même s’ils ne le disent pas forcément trop fort pour éviter de subir une augmentation des droits de douane par exemple. En effet, ils dénoncent les violations de ce qu’ils pensent être des droits basiques, comme l’esclavage en Akantha ou le mauvais traitement, comme des citoyens de seconde zone, des hybrides et des technogènes en Ellgard, mais ça ne les empêche pas de faire du commerce avec tout le monde.

Tout le monde sait qu’ils financent les marchés noirs et les opérations de contrebande ou mouvements insurrectionnels un peu partout parce que ça leur ramène du profit de passer outre les réglementations ordinaires et qu’ils peuvent nier toute implication comme de toute façon personne ne viendra leur chercher des noises. Ils essaient quand même de rester discrets mais leur but est clair : faire du profit d’un côté et influencer le monde entier pour qu’ils prennent le même modèle qu’eux, qu’ils pensent être le meilleur et celui qui cause le moins de mal.

► Entre Nueva et Akantha : Les deux nations s'entendent très bien, n'ayant officiellement pas de relation conflictuelle ouverte. Grands partenaires commerciaux, l'import export est fort dans chaque pays; Akantha, un pays sec et aride, a cruellement besoin de ses imports agro-alimentaires fournis par les vastes plaines et forêts de Nueva, tandis que le commerce elfique de Nueva achète ses besoins de matière premières minérales aux marchands d'Akantha qui possèdent des grandes mines dans le désert.

► Entre Nueva et Ellgard : Le gouvernement d'Ellgard se fait un plaisir d'ignorer royalement l'existence de Nueva, allant jusqu'à nier son existence dans leur effort de propagande. En effet, les idéaux démocratiques du pays s'opposent totalement à la dictature totalitaire Ellgardienne, et on ne voudrait pas donner des mauvaises idées d'égalité pour tous au peuple n'est-ce pas? Les deux nations n'entretiennent donc aucune relation, ni commerciale ni diplomatique, bien que le Conseil des Sages voit d'un très mauvais œil la façon dont Ellgard traite ses citoyens.

►Entre Nueva et Mearian : Leur relation est la plus difficile car s’ils commercent ensemble, ils n’ont pas adopté les nouveaux dieux officiellement, laissant le choix à la population de croire en ce qu’ils veulent, voire même en rien si ça leur chante, ce qui est terrible pour eux. La seule raison pour laquelle Nueva n’est pas envahie de missionnaires ou de croisés est qu’ils sont déjà en conflit ouvert avec Ellgard et que par conséquent ils n’ont pas de ressources à consacrer à de simples âmes égarées. Mais en temps et en heure, ça pourrait venir…
Copyright © Amalia Blackwood pour Lost Kingdom
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